Entre São Luis et Salvador de Bahia, il y a environ 1700 km
et une région : le « Sertão ». C’est d’un point de vue
historique un peu la Vendée du Brésil. Lire ou feuilleter « Canudos »
le livre d’Euclidès da Cunha qui raconte la révolte et la guerre des gens de
cette partie déshéritée du pays contre le pouvoir de Rio.
Notre père est passé dans cette région en 1994 ; dans
la « Pousada » du petit bled de Canudos, où il était hébergé il avait
sympathisé avec un groupe de jeunes : échange de photos et d’un livre dédicacé
sur l’histoire des Cangaceros. Nous essaierons de retrouver la
« Pousada » et peut-être les gens !
D’autre part, c’est la partie la plus chaude et sèche du
Brésil, avec une végétation unique d’épineux, etc … nous n’y connaissons pas
grand-chose mais sommes curieux !
Les 20 & 21 Octobre
Première objectif : faire entre 500 et 600 km, cap au Sud
vers Salvador de Bahia. Départ à 7h15 mais il fait déjà 29°C ! Ce qui nous
sourit c’est qu’il y a un fort vent (40 à 50 km/h) du nord. A moto ça
compte : rouler à 100 ou 120 avec le vent dans le dos c’est de la
promenade ; en revanche à 100 vent debout ou de travers ce serait du
sport !
La route est très bonne. De chaque côté ce qui surprend c’est l’importance des brûlis. Quasiment tout le paysage est un brûlis : soit de cette année, soit de l’an dernier et en partie reconquis pas la végétation. Beaucoup de palmiers au milieu de ces brûlis.
La route est très bonne. De chaque côté ce qui surprend c’est l’importance des brûlis. Quasiment tout le paysage est un brûlis : soit de cette année, soit de l’an dernier et en partie reconquis pas la végétation. Beaucoup de palmiers au milieu de ces brûlis.
Classique break de mi-journée dans une
« lanchonette » : le restaurant populaire par excellence. Assiette
garnie et coca = 4€
L’architecture des maisons des fazenderos est typique :
un noyau carré d’habitation, un seul niveau, un toit à 4 pentes ; et ce
noyau est entouré d’une large terrasse elle-même couverte par un toit décalé de
celui du cœur de la maison. C’est ainsi que le soleil ne touche jamais les murs
et qu’il y a toujours autour de la maison des zones extérieurs à l’ombre.
Ça roule très bien. Le paysage ne change guère et après 550
km on s’arrête pour la nuit dans un petit village « Passagem da
Franca ». Hébergement modeste, courant alternatif = un coup y en a, un
coup y en n’a pas, wifi asthmatique ; ce n’est pas vraiment la faute de la
Pousada, le problème serait plutôt au niveau de l’EDF brésilienne …
Le 21 départ avant 7 heures ! Température : 24° un
régal. On continue vers le sud. Du côté du vent c’est moins bon : pas très
fort mais de face ou de travers. Le paysage évolue vers la savane un peu boisée
au début puis de broussailles. Sur le bord de la route les étals de vente de noix du
brésil (cajou, noix du Para), miels, sirops et fruits de cajou confits se succèdent.
En milieu de journée de nouveau 37° bien que le un ciel soit
partiellement nuageux. Et les cactus apparaissent !
Jean-Marc décide de ne pas arriver les mains vide chez notre prochaine logeuse !
D’ailleurs ce soir nous trouvons un logement un peu plus chic.
Il y a même une orchidée sur la table dans la chambre !
Nous sommes arrivés à Salguiero et avons fait 515 km. Ça a été chaud, mais dès que la concentration baisse ou que la fatigue apparaît, pas d'hésitation : on fait une pause.
Nos mains d’intellos se transforment en mains de travailleurs !
Et demain en route pour "Canudos"
Que dire em plus? Je suis enchantee de vous suivre dans ce Voyage. Inveja branca, como dizem as pessoas por aqui. Quem dera em Salvador possam encontrar minha amiga cantora Carla Visi.
RépondreSupprimerComo diria o saudoso conterrâneo de vocês, o francês tio Lulu: vocês são rapazes usados, cheios de garra e coragem.����
RépondreSupprimerA tradução deturpa o que se disse.
RépondreSupprimerGénial ! On a l'impression d'y être.
RépondreSupprimerContinuez comme ça.
Bises
Usados ou ousados Zany? ☺
RépondreSupprimerVous roulez sans gants?
RépondreSupprimer... oui mais avec un casque ,!! D'habitude,hors de l'Europe Laurent roule les cheveux au vent !!
SupprimerEt en Jeans et non en bermuda. Les coups de soleil de Belém ont servi de leçon ! Salut Papou. Abrasos fuertos. Bises Mamouna. Pépé
SupprimerBen, ce n'est pas trop top, mais il fait tellement chaud que nous avons remisé les gants dans le sac pour l'instant. Espérons n'avoir pas à le regretter.
SupprimerTout donne envie...même la chaleur... Ici il pleut des cordes..même les stigmates Des motards... Bientôt vous ferez concurrence à Padre Pio...😂
RépondreSupprimerje suis votre fil d'Ariane depuis Kourou. avez-vous pensé à une version papier de vos aventures et vos tribulations? travel safe! Alain
RépondreSupprimerCuidado amigos com a estrada que Deus os protejam, vão pela sombra!
RépondreSupprimerbeijos! Jane