mardi 4 octobre 2016

Kourou, le CSG, Ariane 5

Le 4 octobre
Aujourd’hui il y avait un moment très attendu : le lancement d’une fusée Ariane 5 chargée de deux satellites.

Mais avant :
Un petit complément sur le Surinam et Paramaribo qui nous ont, en quelques heures de visite, bien étonnés!
Et les péripéties du retour !

Le Surinam est un pays où la campagne nous est apparue très pauvre, bien plus que celle de la Guyane française. La richesse du pays semble concentrée dans le cœur banquier et « Jeux » de la capitale. Peut-être aussi dans l’activité commerciale du port… depuis le 15ème siècle c’était une tradition hollandaise d’établir des comptoirs sur les routes du commerce maritime du globe ! Aujourd’hui cependant on ne voir guère sur quelles routes commerciales se trouve le Surinam ?
Un pays où on roule à gauche : il y en a 2 sur l’ensemble du continent Sud-Américain ! Le Surinam 600 000 habitants et la Guyana 750 000 pour 410 millions pour le reste de l’Amérique du Sud !
La langue officielle est le néerlandais, et elle semble très utilisée par les surinamais bien qu'ils viennent du monde entier (Indonésie, Chine, Caraïbes, Sous-continent indien, …) !
Paramaribo, la capitale est une grande ville de 300 000 habitants où on croise beaucoup de grosses voitures, et pourtant dans le centre-ville nous n’avons pratiquement pas vu de feux tricolores aux carrefours : les passages se font à l’amiable !

Le centre-ville est plein de maisons de style hollandais, souvent en très bon état, quelquefois délabrées, mais qui lui donne un caractère très fort.
Vue de notre chambre
Green Heart, Guest house *** qui appartient à nos hôtes




Paramaribo by night

Les péripéties du retour


Une perf de Laurent ! Sur le chemin du retour de Paramaribo à Cayenne : il faut prendre un bac pour traverser le fleuve Maroni. On décide de faire une petite vidéo. J’enfourche ma bécane, monte sur le bac, prêt pour filmer ; je fais signe à JM de faire ronfler sa moto et de monter ; parfait, c’est en boite, le bac quitte la rive Surinamaise…

20 minutes plus tard nous voilà rive française. M… mon sac à dos !
Je l’ai laissé sur le ponton de l’autre côté… Je suis dans le no man’s land entre 2 frontières sans papiers !
Le capitaine, sympa, tout en nous disant que ce n’est pas gagné, appelle un piroguier côté Surinam et lui demande de regarder sur les pontons s’il voit un sac à dos noir et si oui de l’apporter rive française ! Suit une demi-heure difficile pour les nerfs, mais le piroguier apparaît … avec le sac. Tout est bien qui finit bien. La chance des innocents !

La journée n’est pas finie, nous devons tailler la route jusqu’à Kourou où un camp « écolo » nous a proposé un « carbet » pour suspendre nos hamacs. Le « carbet » est un abri traditionnel amérindien, en bois et sans murs. Mais là grosse déception : en fait de camp, une sorte de terrain vague, avec plusieurs grands abris ronds couverts de paille et de plastique qui part en lambeaux ! Pas de téléphone, pas de wifi, pas de bar pour se rafraichir ! à 10€/personne/nuit c’est vite réfléchi : retour chez Aurore, même si ses chambres sont occupées nous sommes sûrs qu’elle sera d’accord pour que nous mettions nos hamacs dans son jardin. Et de fait, chez Aurore c’est un peu la maison du Bon Dieu : il y a déjà 2 Coréens, mais Aurore trouve une solution pour nous !

Et pour aujourd'hui 4 octobre, c’est vite liquidé : lancement d’Ariane reporté, pour cause de mouvement sociaux sur le Centre ou pour cause de météo défavorable (vents trop forts en altitude) selon les sources... On vous parlera d’aventure spatiale demain si les dieux sont favorables !

4 commentaires:

  1. Marrant... ça me rappelle vaguement quelque chose cette histoire de sac ... ;-)
    Bises
    Dadu

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  2. Je reconnais bien mon Papa là.
    Que ce soit pour le partage du diner ou l'oubli du sac.
    Pas besoin de chasser le naturel, il reste là!

    Super les nouvelles. Continuez à nous faire rêver.
    Bises

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  3. La chance est avec vous, Laurent peut en attester. Qu'elle vous accompagne jusqu'au bout de votre aventure...en cas de besoin ...

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  4. merci pour tes voeux cher "unkown". mais qui es-tu ?

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