Le 11 octobre
A 14h nous sommes au port de Santana prêts à embarquer pour Belém. Notre bateau le Ana Beatriz n’arrive que quelques minutes avant 16h
heure prévue du départ !
As
14h00 estamos no porto de Santana, prontos para o embarque no Ana Beatriz IV.
Surpresa ! Jane et Flavia Beatriz estao là para nos ajudar uma ultima vez. O
navio esta um pouco atrasado e chega so 5 minutos antes da hora prevista da
nossa saida.
Dès avant l’accostage une certaine pagaille règne sur le
quai. La descente des passagers se fait par-dessus les bastingages des trois
niveaux. Il y a un groupe de motards à bord mais leurs motos sont coincées par
des quantités de paquets de marchandises : sacs de farofa, d’asaï,
d’oranges, cartons de toutes taille… Lorsque la plupart des passagers sont descendus le débarquement des marchandises commence.
Tem
uma verdadeira bagunça nos quais...... A descida dos passageiros aconteceu de
todos os lados, inclusive dos andares superiores do navio. Tem um groupo
de motocyclistas a bordo com as motos deles bem escondidas atras de cestas et
sacolas de açai, de farofa e caixas varias. Uma hora depois, acabou com os
passageiros ; começa a descarga das mercadorias.
C’est totalement irréel : une pagaille incroyable de
porteurs, de chariots à bras, de tas de denrées qui passent du bateau sur le
quai, puis du quai à dos de porteurs ou sur de grands chariots vers la ville ou l’inverse ! car on charge et on décharge simultanément…
Fica
engraçado porque tudo se faz ao memo tempo : embarque e desembarque de
mercadorias. Cada um atrapalha um outro ; monte de açai, farofa, laranjas.....
no chao. Uma turma de homens e jovens portando, puxando, trocando piadas,
e toneladas de produtos indo do navio ate um camion, uma loja, um cliente da
cidade.
les heures passent : 18h ; 6 ou 7 motos sont débarquées
sur le ponton mais ne peuvent pas encore aller plus loin car les porteurs et/ou
leur chariots occupent le couloir de sortie ! 18h30 on leur fraie un
passage ; 20h toujours de l’embarquement et du débarquement de
marchandises. C’est à 21h30 que nous pouvons monter les motos par la planche
traditionnelle complétée d’un caillebotis qui n’inspire aucune confiance !
Les 3 grosses bécanes de notre voyage sont chargées sans accrocs (pas de
photos, nous étions trop occupés à bien viser la planche et l’arrivée sur le
bateau !).
Horas
e horas...... é brincadeira. Entramos em conversa com outros passageiros ou com
os qui estao esperando a saida da suas motos. Tambem fizemos amisade com alguns
jovens descansando apos o transporte das cargas e muito interresados com as
nossas machinas.
Enfim, 21h30, cinco horas de atraso, subimos com as motos numa prancha de madeira (momento de malabarismo !) esparamos a subida de 8 vehiculos, inclusive dois pickup. Manobras surrealistas.
Enfim, 21h30, cinco horas de atraso, subimos com as motos numa prancha de madeira (momento de malabarismo !) esparamos a subida de 8 vehiculos, inclusive dois pickup. Manobras surrealistas.
Mais il reste 7 ou 8 voitures : pour elles 2 planches, une pour les roues droites et une pour les roues gauches et l’exercice est fait soit par le propriétaire soit par 2 « chauffeurs » du Ana Beatriz …
des manœuvres
d’anthologie avec en particulier sur un gros 4x4 pick-up pivotement sur place
par dérapage sur cordages. Un truc de marins oufs !
Et l’extraordinaire dans tout ça c’est que tout se passe dans une décontraction heureuse : 6 heures de retard sans grognements ni réclamations ! Pour les passagers c’est l’occasion de contempler le spectacle du quai ou de discuter avec leurs voisins. Jean-Marc fait plein de connaissances : d’autres motards, une équipe de porteurs, des curieux que les motos attirent. Laurent sans le portugais fait des photos…
O mais interessante é a tranquilidade de tudo mundo deixando o tempo passar e as coisas ser feitas pouco a pouco.
Jean-Marc faz amizade com monte de gente e conversa, Laurent tira fotos.
22h30 le bateau prend le large. Il fait nuit noire depuis
longtemps, 30°C, nous sommes complètement pègues. As 22h30, o navio se vai.
A noite esta estabelecida. Temperatura de 30 graus, estamos suando.
A noite esta estabelecida. Temperatura de 30 graus, estamos suando.
Amarrage rudimentaire des bécanes. Asseguramos nossas machinas.
Installation des hamacs. Nous sommes dans l’entrepont des marchandises, pas loin de nos bécanes, au-dessus de gros sacs de 30 kg de crabes et de paniers de crevettes ! Nous empesterons le poisson à 10 lieues ! Heureusement nous arriverons, « si Deus quizer », à notre pousada de Belém en plein milieu de la nuit : il ne devrait pas y avoir trop de monde à l’accueil ! et on pourra tout de suite passer à la douche et mettre les vêtements du voyage dans un sac pour le lavage …
Suspendemos as redes
ao lado, sobre sacolas de camaroes ; cheira mesmo ! Si deus quizer, esperamos
chegar na pouzada na faixa de meia noite. Sera bom tomar um banho e lavar
roupas......
Le 12 au lever du soleil. Ce sont les photos qui parlent. L’Amazone c’est énorme : la Seine, la Loire, le Rhône sont de petits ruisseaux ; l’Amazone c’est plutôt une mer !
A
noite passou ; dia 12, as fotos falam para nos : rio Amazonas é um mundo
aquatico gigante. Um mar !
Notre installation royale : chambre très spacieuse (nous sommes 13 à l’occuper, tous gens d’agréable compagnie + les motos, les voitures et les marchandises !), vue sur le fleuve, salle de bain (commune mais pas ordinaire !), branchement électrique pour recharge des appareils électroniques ( ! ), sono un peu forte (les moteurs diésels sont assez bruyants !)…
O
quarto é de um rei : muito grande ( 13 passageiros de boa compania, +
motos, vehiculos e mercadorias). Pelas "janelas" o rio se vê. Banheiro commun mas simpatico. Alimentaçao electrica. Musica do motor,
bastante forte.2 ?
La prochaine fois nous essaierons les hamacs en classe passager.
Il y a plus de promiscuité mais moins de bruits de moteur et moins d’odeurs de poisson !
Talvez, na proxima vez, a gente escolhera as redes na classe passageiro. Muita gente, é vero, mas menos cheiro de pescada.
Il y a plus de promiscuité mais moins de bruits de moteur et moins d’odeurs de poisson !
Talvez, na proxima vez, a gente escolhera as redes na classe passageiro. Muita gente, é vero, mas menos cheiro de pescada.
Un voyage dont on se souviendra. En plus de se qui précède on a eu :
25 heures de fleuve pour rallier Macapa et Belém.
6 heures de retard au départ, 7 heures à l'arrivée.
A l'arrivée les motards ont du se débrouiller et démonter (bravo Jean-Marc) eux-mêmes les partitions de bois du stockage des marchandises pour pouvoir sortir les motos avec un minimum de sécurité ; le capitaine était aux abonnés absents !
Et on s'est retrouvé à minuit errant dans les rues de Belém à la recherche de notre piaule !
C'est quand même un peu l'aventure !
Uma viagem para não esquecer.
uma travessia de 25 horas, Macapa-Belem
atraso de 6 horas no inicio et de 7 horas na chegada
Para sair do navio, o motoqueiros são abandonados et tem que desmontar sozinhos (parabens João-Marco) as partições do estoque de mercadorias para conseguir sair de là seguramente.
O commandante.... fora do jogo !
A meia noite, nas ruas de Belem para tentar chegar até o hôtel
Isso é aventura !
Enfin !!!! Après 15 jours de "Club-Med", on fini par avoir un petit air d'aventure.
RépondreSupprimerCA C'EST DU VRAI VECU!
RépondreSupprimerCA VA FINIR PAS ME RENDRE JALOU...
JE RETROUVE L'AVENTURIER DE UWEINAT..
MOI JE RENTRE DE DAR ES SALAM OU ILY AVAIT UN GENRE DE MOULID. CA M'A RAPPELÉ DE BON SOUVENIR.
ASTA LUEGO!
Mondieu! Mais combien des aventures! C'est incroyable les temps de retard. Il fassait beaucoup de temp que je ne prend pas de bateau pour aller a Belem. Je ne me souvenais pas d'avoir tanto atraso!😟
RépondreSupprimerUn plus je pensais que vous aurais prendre une cabinet au troissime etage. Mais des hamacs au desus ( porão) c'est folle! J' imagine que vous avez prefere etre trop pres de vos bagage. Mais ce que je trouve la plus grand aventure c" est arriver a Belem a mi-nuit car la ville est dangereuse il y a de volleur pour tout les coins ! Bonne chance !
RépondreSupprimerPour vous remettre des 25h de traversée et des odeurs de gasoil je vous conseille de boire un grand bol de Tacacá dès votre arrivée à Belém, et de ne pas partir sans avoir goûté (au moins une fois) la spécialité locale: le canard au tucupi (pato no tucupi). :) Um abração para vocês dois!
RépondreSupprimerVotre blog a repris sa place dans la barre des favoris depuis le début de l'acte 2 . Nous avons pris le départ par écran interposé (moins risqué.... mais beaucoup plus "fade" !). Pas mal d'aventures déjà, alors, continuez à les savourer et à nous faire rêver.
RépondreSupprimerMerci de nous accompagner par la pensée. Croyez-Le, ça redonne un tonus positif et aide à ne pas trop se laisser aller à de futiles observations.
SupprimerE ponha aventura,digna de camaradas de muita coragem!
RépondreSupprimerJ'avais décroché pendant quelques jours, mais je vois maintenant que vous êtes bien en prise avec l'aventure! Ah il faut bien être jeunes pour faire cela ...
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé le tamanoir! Il me semble que celui-là était petit, mais ça peut être nettement plus gros et encombrant sur la route !
Animo y suerte !
Guy
Fantastico ! Da un poco medio, sobretodo a leer los comentarios, pero ahora son relatos con suspens . Y qué bonitas fotos ! Mejor que la tele ! Suerte aventureros ! Marie
RépondreSupprimeroooooooo
RépondreSupprimerje suis vos aventures avec plaisir. il y a matière à un roman ou plutôt un récit de voyage passionnant.Alain
RépondreSupprimerCertes.....😊 mais nous verrons plus tard pour l'écriture si je trouve un "faiseur de phrases" talentueux et inspiré 😉😉😉😉.
SupprimerLà, nous sommes assez occupés à vivre la chose et à vous la relater avec des images.
Bravo,
RépondreSupprimerQuelle belle aventure et de belles images sommes avec vous par la pensée.
Amitiés.
Luc