jeudi 31 octobre 2013

Palenque


Lundi 28 Palenque

Après le final dantesque d’hier, premières préoccupations : faire sécher ou nettoyer nos affaires et trouver un hébergement moins rudimentaire pour le soir.
Ensuite nous faisons une croix sur « las cascatas Agua Azul » qui, comme nous le dit un gars du cru, sont « très chocolatées » à cause des pluies de la veille. Aujourd’hui, ce sera donc « civilisation maya » avec le site exceptionnel de Palenque.

Notre nouvel hébergement est vite trouvé, il est à l’entrée de la zone archéologique. Une paillotte avec 3 lits dans un jardin tropical. En plus il y a du soleil et on peut étendre le linge trempé !


  

JM et moi souhaitons un guide pour parcourir le site et avoir des commentaires éclairés, et c’est Juju qui négocie les tarifs ! Donc, un parcours forêt tropicale puis site maya. Durée prévue 3h. Tarif 1600 pesos ramené à 1000.

D'abord un parcours dans la forêt : au-delà de la grande variété des arbres, lianes, insectes (très nourrissantes certaines petites termites !), oiseaux (Carlos imite très bien les chants de certains et même il dialogue avec certaines espèces), le point fort de la balade, c'est de nous montrer que partout sous nos pieds et autour de nous il y a des pyramides envahies par cette végétation exubérante . . .


  
Comme à Tonina la nature est puissante et même des Pyramides de pierre sont démantelées par les racines des arbres qui envahissent ces lieux dès qu’ils sont abandonnés.

Après la "sylve" : les Mayas
Sur le site maya une des visions les plus belles est l'alignement de trois Pyramides : le Temple des Inscriptions, le Tombeau de la Reine Rouge et le  Temple de xx

 les gens au premier plan sont en train de lutter contre les herbes qui envahissent les gradins de pierre de la pyramide de xx. Un travail toujours à refaire dans ce climat hyper humide et chaud.
Sur ce site de Palenque, tout ce que l'on voit aujourd'hui est imposant, mais ce n’est qu’une faible partie (10 % ?) de l’immense ensemble originel. Carlos, notre guide, nous raconte qu'une des hypothèse explicative de la disparition de cette civilisation est que ces sites énormes auraient provoqué sur les quelques 4 à 5 siècles de leur construction un bouleversement écologique : la destruction des forêts (il faut 4 à 5 tonnes de bois pour faire une tonne du ciment ou du stuc utilisé dans les constructions : essayez d'imaginer les surfaces de forêt qu'il aura fallu couper pour faire le ciment et le stuc des pyramides) pourrait avoir modifié le climat et conduit à l'appauvrissement des terres, à la réduction des cultures et donc à une dépopulation des royaumes. ?

Je m'aperçois qu'à écouter Carlos on en a oublié de faire des photos ! Désolé ! Mais il nous a montré sur ce site des tombes, des habitations de dignitaires du royaume, les systèmes de saunas mayas (les temescals), des bas reliefs. Il nous a aussi fait un petit exposé politique. Comment les dynasties mayas aidées des grands prêtres conservaient-elles leur pouvoir : soutenir la religion, entretenir l'ignorance du peuple, faire la guerre . . . Je n'ai pas tout entendu, en espagnol Jean-Marc et Junia étaient favorisés ! mais je crois qu'il en tirait des enseignements pour aujourd'hui . . .


pour faire pardonner l'absence de photo archéologique, voici celle une des nombreuses belles cascades qui entourent le site maya !

mercredi 30 octobre 2013

"Riding in the rain"

Le dimanche 27 octobre
Et c'est reparti pour une quatrième journée depuis le changement de moto.
Ambition mesurée,  250km.
Objectif, Palenque et son site aztèque en passant par Tonina pour sa grande pyramide aztèque également et baignade au passage dans une cascade, la Cascata Azul.
Le paysage est sympa mais le ciel est peu engageant..
Route aisée jusqu'à Tonina ; par moments, une impression de route d'Auvergne ou des Vosges et une population qui devient de plus en plus indienne dans de petits villages perdus.



Sur le site, nous décidons de prendre un guide pour nous expliquer le grand édifice.
 

Manuel nous fait une chouette visite de cet ensemble dont l'ultime volée de marches est d'une raideur à donner le vertige.
 
Pas complètement convaincus par le discours sur les exceptionnels savoirs des Aztèques... Nous en reparlerons.

Nous mettons à jour nos connaissances et comblons nos ignorances sur les dieux et les grands rois de cette civilisation....pas que des têtes de "gentils".

Celui-ci, c'est le dieu de la guerre ou un des grands chefs-gouverneurs de cette cité forteresse




 Le temps se brouille quand nous reprenons la route pour les 130km restants.
La pluie nous cueille, pas très forte, intermittente, puis de nouveau plus forte.








Mince, Tlaloc semble fâché
oui....c'est lui le dieu de la pluie !
 
...et nous avons trop hésité à mettre les combinaisons intégrales anti pluie. C'est trop tard et inutile maintenant. Après 70km de ce régime,  nous sommes trempés.Vaguement préoccupant car l'heure tourne et nous aimerions bien arriver avant la nuit. Ce n'est pas gagné !
Eh eh...Quetzalcoatl, a repris la main et le soleil nous redonne un peu de rythme. Arrêt annulé à la cascata Azul que la pluie a transformée en cascata chocolate.
 Nous allons sécher au vent de la course. Plus que 25km !



Catastrophe, Tlaloc est revenu en douce et nous balance une bonne averse.
Où sont nos jours de soleil et nos paysages lumineux ? 
. Sur le mouillé, "Je te dis pas...ça glisse! Le style coulé, y'a que ça...." ...enfin, sauf que "c'est dans la tête, tout ça". Ben nous, nous sommes plus que très prudents et la moyenne s' établit à un petit 50km/h.

(veuillez excuser la production pour cette interruption dans l'envoi des images, les opérateurs étaient un peu "à la rue")

En cinq minutes, nous passons du jour à la nuit...et ça vire au cauchemar. L'averse devient intense et permanente. Plus que 12km. Nous sommes à 20km/h et encore ! visière ouverte, lunettes enlevées, avec une visibilité à dix mètres. Où sont les trous dans le bitume, les dos d'âne casse-vitesse, les bas-côtés ?

On ne sait même pas si on va se mettre par terre ni comment. Impossible de rester dans la nature de toute façon. Arrêt,  redépart, arrêt....on essaie de reprendre nos esprits.
Plus que 1km500. Une vague posada (hôtel) apparaît. Arrêt définitif.  Il y a de la place, c'est plus que rustique, nous prenons.
Le gars est serviable, il va nous acheter de quoi manger (avec nos sous, quand même !) pendant que nous nous essorons (même l'intérieur des casques est trempé). "Il a été 'chaud', ce petit secteur !"
Grande séance d'étendage dans les chambres.
Dîner sur le pouce. 
Nous sommes "rendus", comme on dit. Faudrait pas que ça se passe trop souvent comme ça, on aurait du mal à résister.
Dodo.

mardi 29 octobre 2013

De Tapanatepec à San Cristobal avec 2 motos et 3 passagers

Samedi 26 octobre de Tapanatepec à San Cristobal

L’expérience d'hier de JM avec la tentative de monter vers San Cristobal en attaquant directement les sierras nous rend méfiants : avec Alexandra en passagère mais relativement peu de bagages il a du faire demi-tour ! Je n'y étais pas mais je suis sûr que ce n'était pas du gâteau...

Donc aujourd'hui on essaye de passer plus à l’Est, par des routes plus importantes. Le pari fonctionne bien, probablement aussi parce que globalement sur la région le vent s’est un peu calmé… Premières sierras franchies pour atteindre Tuxtla Guttierez,

Tuxtla

puis de nouvelles sierras et quelques cols et nous arrivons à San Cristobal à 1900m d’altitude vers 15h. On a quand même eu assez froid en passant des cols bien ventés vers les 2200m. Il n'y a pas eu beaucoup d'arrêts, ni photos ni casse-croute.
 

Auberge de Jeunesse (Las Palomas). 

JM se met tout de suite à la recherche d’un mécanicien pour refaire une soudure qui a lâché dans les supports de valises de sa Yam. Moi je vais courageusement faire une petite sieste (j’ai eu froid et j'ai encore à récupérer de la veille).
Junia (Juju) va explorer San Cristobal qui fut la capitale du Chiapas pendant plusieurs décennies entre 18xx et 19xx.

 
La recherche du mécano n’est pas très fructueuse mais on a une solution avec une sangle pour le support de valise. Cela permettra d’attendre.
 Yam avec sangle

Du coup, quand j'ai fini ma sieste, on peut  aller se balader ensemble.

Ce Samedi est le dernier jour d’un Festival Cervantès des cultures du monde.
Il y a de l’animation dans la ville : des femmes du Chiapas en habits traditionnels,
des musiciens  et Juju fait l'animation en dansant avec une petite Chiapas épatante de rythme et naturel ! (quand je saurai le faire, je remplacerai la photo par un petit bout de vidéo bien plus ... musical et dansant !), des globetrotteurs, des grapheurs

 
et le soir venu, petite halte pour goûter le Posch ou Pox une sorte de "meskal" spécial Chiapas ? dans un bar dont le patron est brésilien !





dimanche 27 octobre 2013

Séparation !

Vendredi 25 octobre
La nuit porte conseil, ou plutôt permet de réfléchir, cogiter, ruminer le programme du jour.
Du coup, à 5heures du matin, conseil de guerre avec Laurent....
Repartir pour 360km puis autant à revenir, avec 2 passages de "La Ventosa"...c'est peu engageant. Décision de le faire plutôt en bus et taxi ; 5 heures 30, nous sommes à la "gare routière". Pas de guichet actif évidemment mais un taxi en maraude dans la nuit finissante. Vague marchandage et Laurent se met en route pour une longue journée.
Je reviens me coucher dans un hamac devant les chambres en attendant le réveil des copines. Programme : emmener Alexandra à Tuxtla Guiterez (170km) pour qu'elle poursuive sa route vers le Yucatan sans perdre sa journée.  C'est parti ! à l'assaut de la Sierra Atravesada.  Surprise rapide : le vent nous reprend dans la montée et de plus en plus fort....mais heureusement principalement de face ; il faut à nouveau se battre avec la machine,  heureusement peu chargée,  et avec le froid de plus en plus vif.



A mi-chemin, évidence que ce n'est plus plaisant et qu'il vaut mieux prendre un bus à la gare routière de Cintalapa. Bonne continuation, Alexandra !
Retour, vent dans le dos, ce qui permet de se confirmer sa vitesse (donnée hier et sur laquelle vous étiez peut-être sceptiques). A 80km/h, on ne sent plus de courant d'air ! CQFD.
Paysage beau mais rude avec le temps menaçant.

Laurent est quelque part dans longue route.
Je prends la suite, une occasion de vous énumérer des noms de "pueblos" mexicains 
  1. donc un taxi à Tapanatépec pour Juchitan : départ 5h45, arrivée 7h30 ; content d'être en taxi car le vent sur le secteur de La Ventosa n'a pas faibli et le chauffeur doit bien se cramponner à son volant pour rester sur son côté de la route
  2. coup de chance un bus part sur le champs pour Potchutla (200 km) où je pourrais prendre un taxi pour Mazunte.
  3. en fait nous n'arrivons à Huatulco qu'à 11h30 où il fait 30' de pause et il reste en bus au minimum 1h30 pour Potchutla ; de là faudra 30' pour Mazunte en taxi ; il serait 14h30
Bilan : un aller en  8h à 8h30 pour 360 km. C'est un problème car avec le même timing pour le retour et je me retrouve à Juchitan en milieu de nuit à la recherche d'un taxi pour faire la traversée de la "zone des tempêtes" ! Pas une grosse envie...

Rapide investigation à Huatulco auprès des taxiteurs : on me promet l'aller retour à Mazunte en 2h à 2h30 pour 700 pesos (40€) et j'ai un bus qui quitte Huatulco pour Juchitan à 14h45. Sur les temps du matin ça me fait 20h à Juchitan. Banco ! Taxi.

En fait le taxi a tenu sa promesse en faisant fissa malgré une bonne averse tropicale, et le bus de retour à été bien plus rapide qu'à l'aller. J'ai retrouvé JM et Juju à 20h à Tapanatépec ! 720 km, taxi, bus, taxi, bus, taxi, en 14heures non stop. Bien lessivé, un vrai creux à l'estomac mais content du choix du matin. Ma troisième traversée de la "zone des tempêtes" a été aussi mouvementée que les 2 premières et le chauffeur m'a bien confirmé que c'était même pour lui "muchississimo viento et fuertissimo ! A moto c'était sûrement raté.

samedi 26 octobre 2013

"On the road again" and "Blowin' the wind"

Le jeudi 24 octobre. Goooo !!!
Eh bien, voilà ! tout est enfin réuni pour un nouveau départ.
Adaptation des supports de valises et top-case : un grand merci à Fernando de Puerto Escondido.
Quelques heures à travailler ensemble à l'ancienne sur le trottoir devant l'atelier. Et admiration devant la capacité à concevoir, forger, couper, façonner, peindre pour la finition. Voilà une démonstration de plus que les savoirs artisans ne sont pas démodés par les machines et les robots.

Branchements électriques pour GPS et appareils de communication (home made)
Réparation de la valise éclatée dans le choc : un autre merci à Luis Enrique qui va essayer de donner une seconde vie à l'épave. 
Bien, Mazunte aura été un petit paradis  dans son écrin naturel dont j'ai moins profité que Laurent.


Mais si vous venez un jour par là, la "Posada del Arquitecto"
et la "Estrela Fugaz" vous en feront goûter les charmes
surtout si vous faites appel à César pour découvrir les "habitants de la mer".



Les voyages suscitent les rencontres. On ne saurait mieux dire. Juju et Alexandra, dont Laurent a parlé,  vont comme nous vers le Campeche et le Yucatan. Une offre pour rire d'invitation se transforme en une acceptation ferme d'accompagnement. Nous partons donc pour deux jours à quatre.



L'étape de reprise va vite nous replonger dans le dur que vous réclamez depuis longtemps.
Belle route dans les vallées côtières sur 200km depuis Mazunte. Après Salina Cruz, le vent se lève ; plaisanteries : "C'est pour un avant goût des vents de Patagonie !" Des éoliennes apparaissent dans le lointain ; c'est joli et écologique. "Wahou...et il y en a beaucoup !".

Mais le vent forcit...(ce qui ne devrait pas être une surprise) ; les sourires se figent.
"Tu as vu, la prochaine ville s'appelle 'La Ventosa' !"

Nous commençons à nous faire beaucoup brasser ; bientôt ce sont des embardées de quelques mètres sur une route heureusement large et belle. Le vent nous prend complètement par le travers à près de 80km/h. Les sourires ont disparu ; il s' agit de ne pas chuter.

Après une quinzaine ou vingtaine de kilomètres,  il faut s' arrêter.
Nous nous apercevons qu'il est impossible de tenir debout sans trouver un appui. Il faut retenir les motos que le vent va coucher bien qu'elles soient inclinées sur leur béquille latérale.

Pris au piege. Nous sommes dans l'isthme de Tehuantepec,  région donnée comme la plus venteuse au monde ; d'où les centaines d'éoliennes.
Impossible de repartir ainsi. Nous arrêtons un bus de ligne qui accepte d'emmener les filles et les valises-top cases jusqu'à la prochaine petite ville, Nilpetec.
Après un moment à reprendre nos esprits et attendre une improbable accalmie, nous nous relançons. Finalement,  ainsi allégés des bagages et des passagères,  c'est jouable ; pas confortable mais jouable !
Nous étions presque sortis de la zone critique. Il ne restait que 5 ou 6 kilomètres...
Nous récupérons les filles comme prévu et faisons une dernière cinquantaine de kilomètres pour calmer les nerfs. "Elle a été chaude cette arsouille contre les éléments !" Petit hôtel paumé dans un patelin improbable, Tapanatepec...ça fera l'affaire. Mauvaise surprise à l'installation,  nous avons oublié un de nos bagages ce matin. Il va falloir retourner le chercher ; Laurent se dévoue pour réaffronter les vents demain matin.


jeudi 24 octobre 2013

Poster un commentaire sur le blog

Pas de timidité.  Certains nous ont dit qu'ils n'osaient pas se risquer à cause des fautes et du style. Allons ! Vous avez pu voir que nous ne corrigeons ni ne critiquons rien. Soyons simples ; le blog est un lieu d'échange sans façons qui vit parce qu'on n'hésite pas à se lâcher.

Rappel : quand votre commentaire est prêt on vous demande de choisir un profil ; choisissez Nom/URL et ne remplissez que le nom ; ensuite vous publiez. A bientôt de vous lire dans les échanges.

mardi 22 octobre 2013

Fin de partie !

Journée du lundi 21 octobre.
 

 
Du fond du puits à la lumière.
 
Pas le souvenir d'être passé ainsi, en si peu de temps, de la déprime la plus complète au soulagement.
À 8heures30,  en route. 60km vers une concession Yamaha. Route en chantier difficile et dangereuse (ne pas casser la moto de Laurent, surtout).
A l'arrivée, éclaircie dans la grisaille : c'est une vraie concession ; peu de motos apparemment, mais un vrai atelier et de vrais mécaniciens.
Une heure de discussion plus tard, aucune solution pour tenter une réparation désespérée avec des pièces venues de France ; des motos neuves à prix prohibitifs et du flou sur les délais de livraison et d'immatriculation de machines venues des USA. Moral en berne.
En route pour 130km vers une autre concession. Deux heures pour ruminer l'évidence qui gagne : l'heure du retour va sonner.
Confirmation avec la découverte d'une concession minable...enfin, petite. Pas de moto bien sûr et aucune occasion.
Au bout des possibilités,  à bout et -au fond- soulagé. 
Pas possible de faire plus.
A l'instant de partir, un employé signale qu'un commerçant voisin vend peut-être sa moto. Il arrive justement au guidon d'une Fazer 1000... Ultime effort : "- Vous vendez une moto ? - Oui, cette moto......"
Se contrôler!!! Ne pas montrer trop de joie !!! 
Cinq minutes de négociation sur le prix ; cinq minutes de mise au clair sur les formalités ; rendez-vous à demain pour signer et payer.
Repartir pour les km du retour. L'émotion déborde. Les yeux se troublent. Ne pas se mettre par terre surtout. Fatigue...

A l'arrivée,  Laurent est là. Partager le bonheur que l'accident n'ait pas ruiné le voyage.
Le soleil est venu illuminer ces moments.
Une petite bouteille de metzcal pour l'occasion !
Envie d'embrasser le monde entier :
- les fils, vous qui avez tant fait dans la tourmente et qui avez accompagné avec peu de mots, 
- l'épouse, toi qui es hyper occupée mais suis ton allumé de mari dans ses errances improbables, 
-papa, toi qui as aidé matériellement et par ta constante présence dans les commentaires,
- les parents et amis, vous qui nous suivez et avez su trouver le mot d'humour, le mot gentil, le mot vraiment compatissant ; qui avez rappelé que vous étiez attachés à ce feuilleton.
L'aventure continue.
Maintenant, dormir pour être en forme au moment de reprendre la route.