mercredi 16 octobre 2013

Enfin du pilotage !

Samedi 12 octobre

Une magnifique étape de Puebla à Oaxaca.


On double des remorques de canne à sucre dont les plantations égaient le paysage.
 
 



  
Peu après la sortie de Puebla, Atlixco das Flores, la bien nommée avec ses pépinières de fleurs en pleins champs.
























  

On pourrait passe son temps à photographier ces petites églises colorées qui illuminent le paysage.

 
Mais ça aurait des airs de petite Beauce...
 













...ou de Toscane















On cultive les oignons comme cela ?!




















Voilà qui nous rappelle que nous sommes bien dans le pays des cactus. 



Il y avait 400km, dont 150 à 200 de belle route moyenne montagne pour passer les "serras".
Enchaînements des courbes et des virages, des ruptures de pente, des plongées dans les fonds de vallons, des bascules aux cols...
Placer la moto correctement,  rester bien posé sur sa monture, garder une trajectoire propre, amortir les irrégularités du revêtement, renvoyer les gaz en sortie, freiner avant l'entrée,  tenir ou monter la vitesse en cours, balancer tout à droite puis tout à gauche dans le timing...
De longues minutes d'un plaisir qui passe dans tout le corps et de l'adrénaline dans la tête.

Quelques passages "cochonnés"' aussi...nous ne sommes pas des vedettes, ça se saurait !
Et même un droite vicieux manqué complètement par moi, dont le type en pickup qui venait en face a dû garder le souvenir ; il n'a pas réussi à piger que le cinglé sur sa moto a trouvé plus simple d'élargir complètement sur le bas-côté gauche plutôt que de risquer la touchette.
  
Nous ne nous sommes pas dit grand chose sur cette partie du parcours ; je crois que nous étions bien occupés et un peu à la limite. Moi, oui en tout cas.
"Elle a dû être chaude, cette petite arsouille... T'attaquais, toi ?"
Et après demain, une superbe descente vers le Pacifique par une petite route sinueuse : 253km, ça montera à plus de 2000m avant de redescendre à la mer.
Voilà.  Le raid, c'est aussi cela. On aime.

6 commentaires:

  1. Super! Que de rebondissements ces derniers temps! Et content de voir que tout va bien après la collision bleu/rouge...
    Longue route, et merci pour le voyage par procuration.

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  2. Séb regarde le matin, je vais plutôt me régaler les yeux le soir!
    J'ai hâte de voir la mer demain!
    Bise
    Nadège

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  3. Avant la mer j'espère que nous aurons droit
    à quelques vues du site de Monte Alban?
    JLR

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  4. Jean-Baptiste (Poinssot)16 octobre 2013 à 22:50

    Bon, là, les Dub ont été rappelés par "la prod", à leur obligation d'un blog qui crée l'événement, et soit fréquenté par une foule de lecteurs-contributeurs, appâtés pour se connecter le lendemain....puis jour après jour !
    On avait besoin d'un "coup de force" du scenariste, pour que les fils du JM montrent davantage d'assiduité sur ce blog : donc, il se "met au tas" le 15/10, et on a le breaking news qui sent "l'effet audimat" ; et déjà (voir ci-dessus), le 12, il tentait d'épater les indigènes des sierras de Oaxaca (plutôt placides et indifférents aux jeux de gringo en général), en faisant un tout droit sur la corde de la voie opposée : dire que je crois avoir introduit dans la famille le 1er volume du "Joe Bar Team", il y a des lustres.. tout çà pour en arriver là ! et pour voir les Antoine et les Damien applaudir à cette vraie-fausse émotion (en attendant que Vincent se joigne à l'équipée sauvage, vers l'autre Tropique, et veuille faire la pige au Papa et au Tonton ?!!).
    Remarquons qu'après avoir admiré des prises de vue des 2 easy riders en action dans le même cadre, lors de séjours citadins, on serait bien en peine ici de voir ce qui s'est réellement passé : pour moi, le montage pur et simple n'est pas exclu !!!!

    Bon, bonne continuation, les gars, et gaffe, les tracés et les revêtements des routes de maintenant, et surtout, vos vis-à-vis au volant ou en 2 roues ou à dos de 4-pattes improbables vont réellement être des dangers..

    Hasta luego !
    Jean-Baptiste

    PS Et parlez-nous des échines volcaniques qui séparent les Etats de la fédération mexicaine, (traversées par exemple entre Puebla et Oaxaca), magnifiques avec les éclairages rasants ou les effets d'après pluie - et que les mexicains honorent comme des "dieux-personnages de leur histoire" ("la Femme Couchée" est la femme aztèque qui fut la maîtresse de Cortes, et qui est aussi représentée comme celle qui (in?)volontairement ouvrit Tenochtitlan désarmée aux "paisibles" conquistadores...

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  5. Belles images beaux paysages
    au bord de la route qui défile!

    A 100 km/heure c'est déjà pas mal
    de mieux faire que la plupart
    des usagers de la SNCF
    ou des vaches ferroviaires
    - comme je les appelle -
    qui broutent encore
    quand elles voient passer
    plusieurs fois par jour
    le Paris-Evreux-Bernay-Lisieux-Caen-Cherbourg
    Que Lison me pardonne!

    "Je n'ai besoin de personne
    en Harley Davidson
    Je n'reconnais plus personne
    en Harley Davidson
    J'appuie sur le starter
    et voici que je quitte la Terre
    J'irai p't-être au Paradis
    mais dans un train d'Enfer..."

    ce qui nous ramène au sujet ferroviaire
    précédent
    et certainement
    aux questions de focalisation
    ou de points de vue
    en rappelant l'avantage
    de la mouche
    sur l'être humain
    elle dont le système visuel détecte
    prés de 300 flashs lumineux par seconde (contre 24 pour l'homme)!

    Ah! nous sommes si peu de choses
    et pourtant si précieux
    dans l'art d'aimer
    et de transmettre
    ce si peu
    qui vaut tant!

    Harley Davidson- 1967
    http://www.youtube.com/watch?v=vd71eWNolVM

    Un jour je passerai mon permis moto
    - un rêve -
    et roulerai de préférence en BMW
    un vieux modèle
    de collection
    pour le fun
    et le plaisir!

    Attendez-moi!

    En toute amitié,
    JLR

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  6. Comment va la moto?
    Je ne sais pas si on plante les oignons ainsi , mais Jean-Pierre pourrait vous dire pour les patates!!
    Que de couleurs! nous revons , nous rèvons, merci les " fréres" et attention à vous. Bises Annie Chapuy

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