Du fond du puits à la lumière.
Pas le souvenir d'être passé ainsi, en si peu de temps, de la déprime la plus complète au soulagement.
À 8heures30, en route. 60km vers une concession Yamaha. Route en chantier difficile et dangereuse (ne pas casser la moto de Laurent, surtout).
A l'arrivée, éclaircie dans la grisaille : c'est une vraie concession ; peu de motos apparemment, mais un vrai atelier et de vrais mécaniciens.
Une heure de discussion plus tard, aucune solution pour tenter une réparation désespérée avec des pièces venues de France ; des motos neuves à prix prohibitifs et du flou sur les délais de livraison et d'immatriculation de machines venues des USA. Moral en berne.
En route pour 130km vers une autre concession. Deux heures pour ruminer l'évidence qui gagne : l'heure du retour va sonner.
Confirmation avec la découverte d'une concession minable...enfin, petite. Pas de moto bien sûr et aucune occasion.
Au bout des possibilités, à bout et -au fond- soulagé.
Confirmation avec la découverte d'une concession minable...enfin, petite. Pas de moto bien sûr et aucune occasion.
Au bout des possibilités, à bout et -au fond- soulagé.
Pas possible de faire plus.
A l'instant de partir, un employé signale qu'un commerçant voisin vend peut-être sa moto. Il arrive justement au guidon d'une Fazer 1000... Ultime effort : "- Vous vendez une moto ? - Oui, cette moto......"
Se contrôler!!! Ne pas montrer trop de joie !!!
Cinq minutes de négociation sur le prix ; cinq minutes de mise au clair sur les formalités ; rendez-vous à demain pour signer et payer.
Repartir pour les km du retour. L'émotion déborde. Les yeux se troublent. Ne pas se mettre par terre surtout. Fatigue...
Repartir pour les km du retour. L'émotion déborde. Les yeux se troublent. Ne pas se mettre par terre surtout. Fatigue...
A l'arrivée, Laurent est là. Partager le bonheur que l'accident n'ait pas ruiné le voyage.
Le soleil est venu illuminer ces moments.
Une petite bouteille de metzcal pour l'occasion !
Envie d'embrasser le monde entier :
Une petite bouteille de metzcal pour l'occasion !
Envie d'embrasser le monde entier :
- les fils, vous qui avez tant fait dans la tourmente et qui avez accompagné avec peu de mots,
- l'épouse, toi qui es hyper occupée mais suis ton allumé de mari dans ses errances improbables,
-papa, toi qui as aidé matériellement et par ta constante présence dans les commentaires,
- les parents et amis, vous qui nous suivez et avez su trouver le mot d'humour, le mot gentil, le mot vraiment compatissant ; qui avez rappelé que vous étiez attachés à ce feuilleton.
L'aventure continue.
Maintenant, dormir pour être en forme au moment de reprendre la route.
L'aventure continue.
et c'est reparti !!!
RépondreSupprimerbravo à vous, ce fut dur mais la sortie n'en est que plus belle,
maintenant du bitume, de la terre et... des camions à négocier (plus à droite si on peut se permettre un conseil de non pilote)
vivement le prochain récit d'étape
Superbe ! Ça c'est enfin la bonne nouvelle qu'on attendait tous !! :-)
RépondreSupprimerBravo pour la gniak, encore une fois la preuve qu'il ne faut jamais rien lâcher !! ^_^
On attend avec impatience les prochaine photos (Costa Rica, Colombie, Pérou, ...).
Faites gaffe à vous et bonne route !
Bon c'est reparti pour la suite des aventures.Je n'y connais rien en moto, mais faites
RépondreSupprimertrès attention!!!, c'est une machine que vous ne connaissez pas. A bientot pour de nouveaux paysages magnifiques. bises
Super!!!! Quelle obstination, comment dit-on "respect" en mexicain? Longue route,et prudence!
RépondreSupprimerBien sûr que l'on est attaché à ce feuilleton ! Nous avons imaginé vos humeurs, vos doutes, vos déceptions, vos espoirs et maintenant votre joie que nous partageons.
RépondreSupprimerNous souhaitons simplement que les formalités, qui ne doivent pas être simples, ne retarderont pas trop votre redémarrage car vous devez avoir des fourmis dans les jambes et les poignets.
Bravo pour votre ténacité (pas surprenante, il est vrai).
Bonne route, régalez vous, soyez prudents et merci encore pour ce blog.
Fin de partie qu'il a écrit !?!?
RépondreSupprimerC'était pour qu'on s'imagine que c'était fichu !!! Tu voulais nous mener en... moto ?
Quelle excellente nouvelle ! Je me réjouis au plus haut point !!
Arriba Arriba !!!
AnSo
Ouf!
RépondreSupprimerJ'avais passé les sites d'annonces Mexicains au peigne fin, étendu jusqu'à Laredo et même Houston, tout ça pour me rendre compte que vous n'étiez pas sortis d'affaire.
C'est donc une très très bonne nouvelle de vous savoir à nouveau en scelle, et quelle belle machine! Va pas falloir mettre la poignée dans le coin tout de suite...
Et pas besoin d'être grand devin pour savoir que les km à venir seront encore plus appréciés autant par vous que par tous ceux qui vous suivent.
Finalement l'aventure n'est pas tjrs là où on l'attendait.
Saludos y buena suerte
bravoooo!!! Noémie
RépondreSupprimerTout est bien qui finit bien....
RépondreSupprimerBravissimo Jean Marc !
Non ! pas "fin partie", mais suite de l'aventure.
RépondreSupprimerBelle réussite Mes Grands. Félicitations à JM pour son acharnement à s'accrocher pour déboucher et réussir. Félicitations à Laurent, qui bien que n'ayant pas pu accompagner son frère dans toutes ces démarches a su garder la tête froide pour soutenir son frère et le calme indispensables dans de tels moments. Maintenant, en route, il nous tarde à tous de "reprendre" la route.
Naturellement, vous vous êtes contentés, sur cette portion du parcours de glorifier les Dieux grecs ou latins (ce qui se conçoit pour un helléniste-latiniste, Mercure,
Baccus, Neptune). Il sera peut être utile de vous adresser aussi aux Dieux Maya, Aztèques ou Incas, pour la suite du voyage, on ne sait jamais s'ils sont susceptibles ou
non. Vous ne rencontrerez pas les naïades de Mazunte, tant pis. Vous nous avez dit que vous vous lanciez dans une aventure, donc nous voulons de la sueur et de la boue,
On ne vous a pas forcé, nous en voulons pour notre argent, sinon nous cassons tout.
Voilà Mes Grands, heureux de vous voir à quelques heures d'enfourcher de nouveau vos bécanes,
Je repas avec vous, je vous embrasse. Aïta
Super, en route pour de nouvelles aventures!
RépondreSupprimerUn joli clin d'oeil
RépondreSupprimerà la pièce de Samuel Beckett
Jean-Marc!
Mais contrairement à la pièce
pas d'ennui pas de sentiment
de finitude!
La partie n'est pas finie
et l'aventure continue
quand ça semble fini
ça continue encore!
Belle et bonne route!
Le mot FIN
n'est pas encore écrit
au bas de l'écran
de vos nuits blanches!
Quel plaisir de vous suivre
par la pensée
en toute amitié.
JLR
Pris un peu de temps pour suivre vos aventures....
RépondreSupprimerje découvre les commentaires de tous....
Moi je dirai:Hola, hombrès, adelante en la carretera,que los diès del viaje son con vosotros y los conducen al fin, antes el regresso !
Bon,j'espère que toi ou laurent comprennent l'espanol.
Je suis aussi moi admiratif de votre épopée et je retiens les môts gniak, aller jusqu'au bout, ne rien lacher et comme aurait mon psy,au moins vous ne mourrez pas idiots, c'est une certitude....
Je t'accompagne mon ami,ainsi que Laurent, continuez à nous tenir au courant y:"Vaya con Dios....
Je t'embrasse mon ami,le Père Noël veille sur vous....Explique à Laurent que le Père Noël n'existe pas ,il faut qu'il le sache et dis lui que c'est moi,mais ménage le , c'est dur d'apprendre ça à son age ;
Bonne Route!!
Merci, vieux complice de théâtre. L'émerveillement est quotidien. La vie est genereuse avec nous en nous permettant de vivre de tels rêves. Même quand c'est dur ou violent, on se sait heureux. Les pensées de nos amis et leurs mots sont en outre une formidable source motivation supplementaire.
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