dimanche 27 octobre 2013

Séparation !

Vendredi 25 octobre
La nuit porte conseil, ou plutôt permet de réfléchir, cogiter, ruminer le programme du jour.
Du coup, à 5heures du matin, conseil de guerre avec Laurent....
Repartir pour 360km puis autant à revenir, avec 2 passages de "La Ventosa"...c'est peu engageant. Décision de le faire plutôt en bus et taxi ; 5 heures 30, nous sommes à la "gare routière". Pas de guichet actif évidemment mais un taxi en maraude dans la nuit finissante. Vague marchandage et Laurent se met en route pour une longue journée.
Je reviens me coucher dans un hamac devant les chambres en attendant le réveil des copines. Programme : emmener Alexandra à Tuxtla Guiterez (170km) pour qu'elle poursuive sa route vers le Yucatan sans perdre sa journée.  C'est parti ! à l'assaut de la Sierra Atravesada.  Surprise rapide : le vent nous reprend dans la montée et de plus en plus fort....mais heureusement principalement de face ; il faut à nouveau se battre avec la machine,  heureusement peu chargée,  et avec le froid de plus en plus vif.



A mi-chemin, évidence que ce n'est plus plaisant et qu'il vaut mieux prendre un bus à la gare routière de Cintalapa. Bonne continuation, Alexandra !
Retour, vent dans le dos, ce qui permet de se confirmer sa vitesse (donnée hier et sur laquelle vous étiez peut-être sceptiques). A 80km/h, on ne sent plus de courant d'air ! CQFD.
Paysage beau mais rude avec le temps menaçant.

Laurent est quelque part dans longue route.
Je prends la suite, une occasion de vous énumérer des noms de "pueblos" mexicains 
  1. donc un taxi à Tapanatépec pour Juchitan : départ 5h45, arrivée 7h30 ; content d'être en taxi car le vent sur le secteur de La Ventosa n'a pas faibli et le chauffeur doit bien se cramponner à son volant pour rester sur son côté de la route
  2. coup de chance un bus part sur le champs pour Potchutla (200 km) où je pourrais prendre un taxi pour Mazunte.
  3. en fait nous n'arrivons à Huatulco qu'à 11h30 où il fait 30' de pause et il reste en bus au minimum 1h30 pour Potchutla ; de là faudra 30' pour Mazunte en taxi ; il serait 14h30
Bilan : un aller en  8h à 8h30 pour 360 km. C'est un problème car avec le même timing pour le retour et je me retrouve à Juchitan en milieu de nuit à la recherche d'un taxi pour faire la traversée de la "zone des tempêtes" ! Pas une grosse envie...

Rapide investigation à Huatulco auprès des taxiteurs : on me promet l'aller retour à Mazunte en 2h à 2h30 pour 700 pesos (40€) et j'ai un bus qui quitte Huatulco pour Juchitan à 14h45. Sur les temps du matin ça me fait 20h à Juchitan. Banco ! Taxi.

En fait le taxi a tenu sa promesse en faisant fissa malgré une bonne averse tropicale, et le bus de retour à été bien plus rapide qu'à l'aller. J'ai retrouvé JM et Juju à 20h à Tapanatépec ! 720 km, taxi, bus, taxi, bus, taxi, en 14heures non stop. Bien lessivé, un vrai creux à l'estomac mais content du choix du matin. Ma troisième traversée de la "zone des tempêtes" a été aussi mouvementée que les 2 premières et le chauffeur m'a bien confirmé que c'était même pour lui "muchississimo viento et fuertissimo ! A moto c'était sûrement raté.

13 commentaires:

  1. Beaucoup de vent et d'impondérables!

    Es-tu content de ta nouvelle moto Jean-Marc?
    Et finalement, le bagage manquant, vous l'avez retrouvé?

    Serez-vous encore au Mexique pour célébrer la "Fête des morts"
    sans doute la plus belle fête mexicaine?
    JLR

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    1. La Toussaint est vendredi prochain. Je veux bien qu'ils fassent des va et viens pour tester l'aérodynamisme de la nouvelle moto et des autres véhicules locaux dans les couloirs venteux de la zone, mais à un moment donné ils vont quand même se remettre à rouler... enfin j'espère !

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    2. Faites de l'humour.....oui oui. Attendez le post sur l'étape d'hier 27 octobre. Bises

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  2. Il devait être bien précieux ce bagage pour que Laurent affronte de nouveau les vents contraires et adopte les taxis et transports en commun qu'il apprécie moyennement !
    Un maillot de bain dédicacé par une tortue de mer ? un morceau de carénage rouge gardé en souvenir ? une paire de sandales qui a parcouru les rues de Mazunte ? On se perd en conjonctures, on fantasme !
    Bonne route !!!

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    1. L'ordinateur. Ne fantasmez plus. Bises affectueuses.

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  3. J'ai l'impression commence à rentrer dans l'ordre. Vous devez retrouver vos esprits, les difficultés présentes étant devenu du passé.
    Attaquons le nouveau cycle en vous souhaitant qu'il soit vivant mais moins stressant.
    Depuis le 25 nous ne savons plus où vous vous trouvez.J'ai été étonné que vous soyez passés par Niltepec: j'avais pensé que vous monteriez directement de Juchitlan plein nord vers Minatitlan, et de là à l'Est vers Campéche en suivant le Golf du Mexique.
    Vous avez donc perdu une équipière, en attendant de lâcher le seconde et de vous retrouver seuls face aux difficultés.Mais se petit intermède vous aura donné un petit aperçu des vents que vous risquez de rencontrer en Patagonie. Donc courage.
    Je vous embrasse. Aïta

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  4. salut jean marc je te suis depuis le debut et je n arrive pas a t envoyer de message !! jolie parcours tu me fait rever de balade en moto dommage pour la fazer 600 te voila en 1000 pas trot different ( plus de couple ) bon courage et a plus jpb

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    1. Merci, Jean-Paul. C'est reparti ! Gazzzzz... Grand bonheur. Embrasse pour moi Michel et Jacky.

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  5. Cette fois vous avez bien joué le coup
    Bravo les frangins!

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  6. on a l'eau à la bouche en attente du récit de vos aventures du 27 octobre que vous nous annoncez croustillant!...

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  7. Cà y est je vous ai retrouvé ! J'espère que le parcours le long du fleuve frontière n'est pas trop difficile, car sur mes cartes il n'est pas indiqué. Peut être est ce une piste en terre, mais il semble qu'il y ait de belles ruines :"Bonampak et l'Altar dos Sacrificios".(JM tu me diras si "qu'il y ait de.." est juste ou faux). Bonne route Aïta

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  8. Oui, c'est juste, Aita.

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  9. Jean-Baptiste (Poinssot)29 octobre 2013 à 23:59

    c'est donc l'ordinateur qui avait été oublié au bord du Pacifique...
    c'était quand même ballot, çà !!!! (j'entends d'ici (Montpellier) Antoine - ou Damien - le dire avec un air en coin mi-sarcastique mi-surpris qd même des atteintes du Tropique et du mezcal sur le cerveau méticuleusement organisé du paternel et de son aîné)
    on peut aussi penser que vous êtes sortis éprouvés de l'épisode du pont "avec le camion bleu", plus que vous ne l'avez pensé, ou que vous ne l'avez reporté ensuite au débit de la mauvaise case du jeu de l'oie à moto dans laquelle vos dés vous ont fait tomber à Mazunte ?
    Jean-Marc, les neurones que tu as "mangés" sur ce coup et cette frayeur rétrospective, tu ne les as plus, redouble de prudence et pense aux pauses sucres !!! As-tu raconté à Laurent la grosse fringale dont tu fus victime fin juin au pied de la crête frontière avec le Haut Aragon ? jamais plus de 70 ' sans mettre pied à terre et grignoter, scro gneu gneu !!!
    Forcez-vous s'il le faut, et admettez que vous ne vous caractérisez pas par vos "réserves" corporelles, ni apparemment par des sommeils confortablement et longuement réparateurs ...
    Un ami qui vous veut du bien

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