Ce qui suit avait été rédigé juste avant l'"incident" dont nous vous avons fait part dans le post "Aïe".
Nous vous le transmettons sans modifs !
Les 23 et 24 octobre
Nous avons fait ces 3 derniers jours 1400 km pour traverser
le Sertão et il nous en reste 500 pour finir cette traversée et atteindre
Salvador de Bahia.
J’attends beaucoup de cette étape : São Salvador da Bahia de Todos os Santos !
Première capitale du Brésil. Point de rencontre des Amérindiens qui
étaient là, des Européens (les Portugais) qui partaient à la
découverte-conquête du monde et des Africains « importés » pour être
la main d’œuvre de la culture de la canne à sucre !
La réputation de son carnaval et de ses habitants fait
travailler l’imagination. Le mélange des cultures chrétiennes, animistes des
Amérindiens et des Africains interroge. Les églises célèbres appellent des
visites.
Nous avons quitté Canudos au petit matin du 23
octobre ; les 300 premiers km toujours le Sertão sec, savane
broussailleuse. Et assez brutalement les cactus disparaissent, les palmiers et
une végétation tropicale prennent le pouvoir !
Et c’est l’arrivée sur Salvador !
C’est une grande ville, c’est une ville compliquée construite
sur de multiples collines : des rocades, des fly-overs, une grosse circulation,
des embouteillages…
On se perd, JM s’arrête demande à un chauffeur de taxi la
direction nous repartons sur les grandes avenues à l’affut d’un nom de rue qui
nous parle. Coup de chance totalement improbable on croise la rue Arthur
D’Almeida Couto, celle de notre Auberge !
Un très bon choix : auberge de jeunesse, impeccable, un
salon, 2 dortoirs à 6 lits (un pour les filles, un pour les garçons), cuisine
pour se préparer ses petits dej et repas, le tout pour 22 R$/nuit/personne (6
€). Et un parking pour les bécanes. L’offre de Rêve d’après booking.com !
On parcourt quand même le « Pelourinho » (le
centro historico) à pieds, on va jusqu’au Farol de Barra et on choisit de faire
une ballade le long de la côte nord où les belles plages s’enchaînent devant des
quartiers résidentiels plutôt chics . . .
Suite à ces périgrinations mal maîtrisées, on ajoute une journée à notre séjour à Salvador.
Jusqu’alors nous avons voyagé sans GPS : le mien manque
de cartes ; celui de JM coince. On en parle à Daniela notre hôtesse qui se
saisit des appareils et en quelques secondes nous sort de l’ornière ! Ils
sont formidables ces « internet-natives » !
Le lendemain le 25 nous ferons une
nouvelle tentative.
Et ça marche plutôt bien. Nous parcourons de nouveau la
ville mais en sachant où nous sommes . . . Donc nous trouvons O Senhor do
Bonfim, faisons le tour du Dique Tororò (un joli lac en plein centre de la
ville), passons dans les marchés. JM complète sa collection de graphs (fresques
murales de rues).
Mais finalement, après "Aïe", le plaisir d'être à Salvador va se prolonger ! A suivre.
Après un longue absence ( occupations multiples d'une retraitée et vacances de Toussaint qui m'ont conduit dans le presque sud ) je viens de lire votre superbe épopée . Que d'envies cela provoque en moi !... mes tribulations argentino-chiliennes me paraissent bien fades et me confirment qu'à 2 on voit et découvre beaucoup mieux .
RépondreSupprimerLaurent soigne bien tes (petites ?) blessures , profitez de Salvador et bonne route pour la suite .
Merci, Roso.
RépondreSupprimerIl n'y a pas, je crois, de meilleurs voyages ; il y a plutôt de meilleures manières de permettre à l'ailleurs de nous toucher.
C'est un effort de chaque moment pour être disponible.
On s'y emploie. Que cela dure !