dimanche 16 octobre 2016

Bélem. La cité des manguiers

12 octobre et suivants.....

Bélem ne s'est pas toujours appelée Bélem, mais elle a gagné le surnom de Cidade das mangueiras, et de fait les mangues sont très présentes sur les étals des marchés et les manguiers dans la ville.
Belem nao foi sempre o nome da cidade qui ganhou o seu appelido por causa das mangueiras nas ruas e das mangas nas lojas .

Nous y arrivons plutôt fatigués et crasseux après la longue traversée. Chegamos là, digamos.... cansados e sujos apos essa travessia. 

Sur le bateau, les amis brésiliens de rencontre n'ont cessé de nous brosser un tableau apocalyptique de l'insécurité dans la ville. Nous risquons d'être attaqués, agressés, dépouillés... Pffff, ils sont un peu paranos. Nous n'en décidons pas moins de quitter le port à minuit (Chega desse navio !) et de gagner le petit hôtel que nous avons réservé.
Raisonnables quand même,  et surtout réalistes,  nous arrêtons rapidement un taxi en maraude et lui demandons de bien vouloir nous guider, pour le prix de la course, jusqu'au gîte ardemment désiré. Il y gagne un peu car si nous étions entrés dans son véhicule dans l'état où nous sommes, il pouvait procéder à un nettoyage en règle de la voiture.
Dès l'arrivée, la douche et les vêtements dans un grand sac en attendant la laverie. Ah, que c'est bon !
No navio as pessoas nao pararam de pintar para nos Belem como uma cidade perigosissima. Paranoia ... ? Nao mudamos de ideia : sair do porto a meia noite  (Marre de ce bateau !) até o hotel jà reservado. Mas realistas, chamamos um taxi qui estava là perto, pedindo ele nos guiar até o hotel. Ele fiz um bom negocio porque si a gente teve entrado no carro, ele nao tereria outra soluçao que desinfectar o vehiculo. Que bom, enfim tomar um banho !
Le lendemain, nous rejoignons à la mi-journée la maison de Dona Joaceli, une amie de Cleide, qui nous hébergera pour une autre nuit. Elle est aux petits soins pour nous avec son secrétaire Roberto, o "Betogol !!!", et assez inquiète de nous voir nous lancer dans une visite de la ville sans craindre les ennuis. Nous ne la rassurons qu'à demi en affichant notre détermination et notre décontraction.
Dia seguinte, a gente se encontra com dona Joaceli qui nos oferece hospitalidade na casa dela. Com o seu secretario Roberto o Betogol !!! ela cuida de nos e fica preoccupada de ver que a gente estava decidido a visitar Belem sem medo de ser assaltado nem roubado. Aventureiros com vontade e com energia. 
Nous allons donc sillonner Belem, à moto ou à pieds de jour et de nuit.

Décors lumineux qui sont restés du Cirio
La circulation y est plus que dense, comme dans toutes les grandes villes, et même à motos on ne  fait pas tout à fait ce qu'on veut. Mais quand on s'égare un peu, on peut compter sur une gentillesse spontanée des passants qui aident à nous situer et nous réorienter.
Incontournables : marché de Ver o peso, cathédrale,  musées,  forteresse, docks, théâtre ...
À gente fez grandes passeios na cidade, do dia e de noite, andando ou de motos. Transito é difficil como em todas as grandes cidades ; nao é facil seguir seu percurso, mesmo de motos. Mas as pessoas quando for o caso nos ajudaram. 
Nao perdemos nada : Ver o peso, catedral, museus, fortaleza, docas, theatro ...


Le marché !
Sur l'eau, au-dessus des bateaux les oiseaux annoncent...
...que la nourriture ne manque pas par ici.  
...et le festin est commencé










Dans la section poissons, on s'émerveille de la variété des bestiaux de ces eaux tropicales.

Pacu

Filhote
Pirarucu
le même en filets séchés à plat ou roulés
Surubi..... il y a quelque chose de ressemblant dans la machoire ? (joke !)
Spécialité absolue :
la farofa (semoule de manioc) en différents grammages

Un peu plus loin, un fort, évidemment...

 

...et une installation d'artiste sur la terrasse de la maison aux onze fenêtres, lesquelles regardent la station des "vélibs" et autres "bicloos" à la paraense.



Le jardin floral et animalier.    
O jardim florestal, Mangal das garças.

   














Le vieux quartier... avec une vie, une âme et des formes d'expression étonnantes (nous avons définitivement une attirance pour ces endroits délaissés et qui sont en cours de réhabilitation parfois, souvenirs de Panama, Paramaribo ou Cayenne).
Cidade velha, bem animada com as paredes pintadas de forma deslumbrante (gostamos desses bairos semi-abandonados mas ainda batalhando para sua rehabilitaçao ; lembranças de Panama, Paramaribo, Cayenne).















C'était à Cayenne et Paramaribo


Dans le petit hôtel,  la configuration mini appartement  donne l'occasion de faire sa propre popote ! Rien à voir avec la sophistication des plats de Rosany à Macapa, mais moment très agréable également.
No pequenho hotel, a  gente tem um apartamento possibilitando preparar sua comida. Nada para comparar com as receitas sofisticadas da Rosany em Macapa mas bastante agradavel.


  


Laurent dans la baie de Marajo lors d'une excursion jusqu'à la station balnéaire de Mosqueiro à quelques 85km de Belem dans paysage très paisible avec un four solaire dans le lointain.
Saindo das ondas ; o Laurent na praia de Mosqueiro 85km de Belem. Paisagem suave com uma instalaçao solar.


Au revoir, Bélem  ! En route pour Sao Luis de Maranhao. (pensée pour vous Jean-Luc et Maria)
 Adeus, Belem ! Vamos para Sao Luis do Maranhao.

12 commentaires:

  1. Encore une belle étape amazonienne!
    Nous attendons avec impatience vos photos de São Luis.
    Si vous aimez les endroits délaissés le centre ville historique ne vous décevra pas...mais là encore soyez très prudents, surtout la nuit venue.
    Peut-être pousserez-vous jusqu'aux Lençóis Maranhenses?
    Plus tard, sur la route de Fortaleza, ne manquez pas la plage rocheuse de Jericoacoara. :)

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  2. Uff! Eh bien que tout a bien passė a Belem. Vraiment c"est la ville que je trouve plus dangereuse . Meme si a Sao Luis ou je suis y aller semmaine dernier, les gens on me dit la memw chose. Non bonne chance encore a Sao louis. Si vous avez quelques tisux labas j'ai une cousine et un ami qu' habit a Sao louis

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  3. Mangal das Garças é um belo pedaço de chão.
    Minha foto...sem comentários.
    Que Deus os proteja em suas andanças por aí.

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    1. A sua foto, eu fiz question de botar no blog porque o seus pratos e seu talent de "cuisiniere" deixaram uma lembrançà famosa.

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    2. Obrigada pela atenção. Ficarei acompanhando as andanças de vocês e mostrando para dona Beatriz.

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  4. Souvenirs, souvenirs, nous y étions avec Jean-Marc, Marie-Claude, Pierre et Anne-Sophie en 1993... Il n'y a pas si longtemps finalement !!!
    On vous suis pas à pas.
    Amitiés.
    JJJ.

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    1. Oh, c'est vrai !!! Quels bons souvenirs..... Je vous embrasse.

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    2. Et Ludo à qui on avait fêté un anniversaire! ! Il doit s'en souvenir. Marie Claude

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    3. alors, je me lance,je suis quotidiennement votre périples....
      Forcément si vous descendez dans un palace, çà coûte un peu plus cher.Ici tout va bien ,même si notre vie n'est pas aussi trépidante que la votre.....
      Nouvelle répétition demain soir avec les filles qui ont l'air emballée.!car Fio ne peut plus le 26 ,dimanche ,jeudi dans la même semaine, elles vont me tuer !!!!
      Je viendrais plus longtemps le prochain coup, car je suis devant PSG/Bale en ligue des champions,pourvu que Paris perde.......
      Je vous embrasse, m'assure que je suis bien publié,
      Adios
      Patricio

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  5. oui, çà à l'air.......

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  6. Bonsoir à vous deux les frères Dubrana, je suis avec înternet votre quotidien vos commentaires et vos photos nous font participer à vos periples et aventures humaines.
    Une connaissance Avf d Annecy
    Agathe

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  7. Bonjour Agathe, sympa de lire ton commentaire. Nous essaierons de raconter les péripéties de ce voyage qui est pour nous aussi hors-normes ! Amitiés.

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