Un choc puis le début du parcours dans le Maranhão

Le 15 octobre. Aujourd’hui un choc.

Invités par notre hôtesse Joacely nous sommes montés au 23^ème étage d’un très bel immeuble du centre de Belém. C’est un magnifique appartement de 200 ou 300 m2, meublé moderne et très chic. Des différents balcons on a des vues superbes dans toutes les directions sur la ville.

Quelques heures plus tard nous nous sommes un peu perdus dans d’autres quartiers de la ville, et retrouvés Bairo Marambaia sur une voie nommée « Canal Agua Cristal » !

Cette voie borde en effet un « canal », mais quel canal !

  

     

C’est un égout à ciel ouvert sur les bords duquel vivent et s’activent les habitants.

Nous avons revu-là certains quartiers du Caire traversés lorsqu’on va à Saqqarah.

Bien sûr, dans toutes les métropoles, grandes et petites, nous savons qu’il y a de très grands écarts entre les riches et ceux qui n’ont presque rien. Dans le Brésil, c’est une réalité dont il est souvent parlé. Dans une sorte d’apartheid séparant riches et pauvres, deux mondes vivent côte à côte sans se connaître. D’où cette paranoïa concernant sa sécurité dans laquelle on emmène le visiteur.

Notre voyage, c’est aussi la rencontre de cette réalité. Un constat, pas un jugement.

« Canal Agua Cristal » ironie cruelle !     

Le 16 octobre

Ce matin nous partons pour São Luis do Maranhão. En fait comme il y a 800 km environ, on fera étape à Santa Iñès : 580 km. Sur internet nous avons découvert un Palace Hotel qui fait une offre de rêve à 80 réals (22 – 23 € la nuit petits déjeuners inclus ! c’est dans nos prix).

Les premiers 200 km dans un paysage vallonné d’élevage bovin, pisciculture, quelques rizières

 

 

Ensuite on va plutôt vers des plaines, savanes. Le paysage et les villages sont plus « africains » : quelques maisons en terre mais le plus souvent en briques, beaucoup de brulis. Quelques fazendas sont assez belles, d’autres sont à vendre, d’autres encore semblent abandonnées ? Globalement la région paraît pauvre.

 

 

A Santa Iñès, le Palace est vraiment un bel établissement. Mais il semble qu’il vienne d’ouvrir : beaucoup de travaux en cours, le branchement WIFI est difficile... Pour nous cela explique le prix canon de notre réservation.

  

 

C’est le lendemain au moment du départ que la surprise vient : la note n’est pas à 80 mais 220 réals ! On ressort l’ordi, montre la résa : ah, mais ce n’est ce Palace-ci, c’est un autre hôtel de l’autre côté de la ville ! Protestations de notre bonne foi, blablabla, finalement nous nous en tirons à 171 réals !...

Maintenant, cap sur São Luis. 250 km. 

Même paysage que lors de l’approche de Santa Iñès. 

Réservation encore plus canon : 134 réals pour 2 nuits avec les petits déjeuners. 

La guesthouse de Ton & Jessy. 

Qu’est-ce qui nous attend ?