mardi 1 novembre 2016

La Chapada Diamantina se met en frais

29 octobre

Deux journées de liaison prévues pour plonger vers le Minas Gerais et ses villes historiques. Après consultation des infos cartes-Google Maps-GPS, prudence et un détour (assez conséquent), pour éviter les portions non asphaltées. Le FIASCO XL en termes de prévisions ; le plaisir de l'AVENTURE XXL en termes d'expérience.
Magnifique départ le long des plantations de café et avec une chapada au dessus de laquelle rôde l'orage. Cadre assez grandiose.
Dois dias previstos para chegar ao Minas. Mapas-GPS-Google são unanimos : tem estradas de barro.  Então, Vamos contornar. Previsão errada XL. Aventura XXL.
Inicio lindo na chapada. 






Après 90km de BR, c'est-à-dire d'une très grande route avec belles courbes mais camions, le régal d'un pilotage léché sur une route secondaire virevoltant plein sud vers Itaete.
STOP ! L'épopée commence ! Nao acredito ... ça devient une piste de terre ! Ah ben ! qui a inventé ça ?
90km de asfalto liso na BR com curvas lindas,  seguidos de um trecho sinuoso para Itaetê. 
De repente,  surgiu um trecho de barro !?!? O  que isso ? Ai ! é epopeia !!!



Elle est magnifique pour le paysage mais franchement difficile. Il ne faut pas relâcher sa concentration si on ne veux pas finir "au tas" ni casser la moto car c'est un terrain ..... disons très chahuté ! On ne dépasse pas les vingt/trente kilomètres heure. Ça va donc durer plus que prévu. Surtout qu'il est impossible de résister à la beauté du paysage avec ses bouquets de bougainvilliers qui jettent de partout leurs couleurs. 
Paisagem deslumbrante mas esta difficil ;  concentração maxima para não cair nem quebrar as motos. O percurso vai custar tempo !!! Mas que prazer ! Corres, plantaçoes,... Beleza. 



Donc on s'arrête pour faire des photos. Et on n'oublie pas de photographier la piste pour s'assurer que dans quelque temps on ne donne pas, exagération bien classique, un tour épique aux difficultés rencontrées..... et surmontées. 
Bater fotos de tudo para nao esquecer como foi - sem exagero - fora do commum,  difficil, mas superado. 

Les rencontres se renouvellent avec les boiaderos qui acceptent de bon gré que l'on fasse arriver le cheval de fer derrière leurs chevaux de chair.
O encontro de um groupo de boiaderos aceitando uma foto com o cavalo de fero chegando para tras. 

Repéré sur Google Maps et confirmé dans les faits, il y a bien un bac pour traverser le rio Paraguaçu à Itaete. Coup de chance, il vient de passer de l'autre côté ; on va l'attendre, c'est l'occasion inattendue de voir un groupe d'enfants et d'ados prendre soin de leurs chevaux en leur donnant un bain dans la rivière. 
Uma balsa indicada no Google esta bem là no rio Paraguaçu. Tempo para ver jovens refrescando seus cavalos e tomando banho.



Nouvelle surprise .... il semble que les gens halent le bac en tirant sur une corde. Plutôt fun avec les ados qui profitent du bac comme terrain de jeu et plongeoir.
Eles usam a balsa para brincar e saltar na agua. Mas parece que os passageiros da balsa estão puxando para atravesar.!!!




Mais oui... et le débarquement est "rustique", ce qui annonce un embarquement sportif. Même pas peur, Jean-Marc s'y colle ... et Laurent suit.
É bem assim. O embarque é engraçado , tem que passar na agua.... os dois sobem com cuidado. 



Et donc, il ne reste plus qu'à participer à l'effort pour faire avancer ce ponton flottant... mais on paie son passage quand même  (pas cher, faut reconnaître).
Então, sobra puxar com o pessoal para movimentar esse "navio". E você paga à passagem (barato, 😆 é verdade) !!!


Après un court répit de route bitumée,  c'est reparti pour un nouveau secteur de piste, annoncée bien roulante pas des habitants interrogés.  Il est vrai que l'on peut se permettre de passer la troisième et de monter jusqu'à cinquante / soixante kilomètres heure. Mais attention aux surprises imprévues du terrain qui s'accidente ou des troupeaux qui apparaissent et méritent un arrêt.
Momento de alivio no asfalto... Mas a  terra volta.... bem lisa,  ainda bem. A velocidade pode subir ate 50/60 km/h. Novos encontros com o gado.



Les terres sont cultivées et on s'adapte à la sécheresse de la zone en plantant des champs de cactus.
Culturas adaptadas com a seca daqui : cactos ! 


Attention également aux passages à niveau qui paraissent bien incongrus dans ce paysage.
Cruzamento com uma linha de trem existe ?! Si.




Vérification dans un village au bout de cette bonne quarantaine de kilomètres. Demandes d'infos aux habitants. Avis contradictoires. Nouvelle erreur : ne pas croiser les avis avec les annonces du GPS ni avec la vérification sur la carte de la position des villages-bourgs annonces. Détour accepté par une soit-disant bonne piste de trente quatre kilomètres puis asphalte garanti au lieu de mauvaise piste sur cinquante et peut-être plus.
Novas pesquisas, novo conseilhos. Ausencia de ratiocinio e escolha errada. 34km de boa pista foi dito em vez de 50 ou mais....


La journée s'avance et pas mal d'énergie à été dépensée déjà. Très vite, c'est la galère : bancs de sable, fers très peu jointifs pour passer des limites de terre, soleil du soir en pleine face.
O dia esta passando, a energia se esgota. Difficuldades accumuladas.


Paysage certes superbe avec les cultures soignées.  Mais les motos se couchent, l'une ou l'autre dès que l'on est surpris, ou moins attentif, ou trop pressé de s'arrêter pour faire une photo, ou obligé à des manoeuvres à l'arrêt sur une bifurcation incertaine.
Tantas coisas lindas. Muitas vezes, as motos estao caindo com os pilotos. 

C'est tellement prévisible qu'on en rit. L'épuisement gagne cependant.
Melhor rir da situaçao,  tao é previsivel com o cansaço.






Regardez bien, la BMW est vautrée sur le talus lors d'un stop photo trop confiant.
Olha bem, à BMW esta deitada !









Une énième bifurcation impossible à  déterminer ; choix d'un côté car un village apparaît dans le lointain en fond de vallée. Perdu ! C'est d'abord une descente vertigineuse sur une large piste de terre rouge mouillée, en première, serrant les fesses, doigts et pied de fée sur les freins. Au village confirmation que ce n'est pas la bonne direction, que les trente quatre kilomètres devraient être refaits en sens inverse pour revenir sur la bonne route, qu'il y a une très belle cascade à voir près d'ici, mais que non il n'y a guère d'hébergement...
Moment de blues.......
Ah ! par contre, en revenant à la bifurcation et en prenant l'autre direction, deux pousadas sont à une bonne quinzaine de kilomètres, en bord de piste
Historia sem fim. Mais um crusamento sem indicaçoes ; tentamos a direita. Escolha errada. No povoado que se vê no fundo do vale, descobrimos que a gente tem que voltar atras ou aproveuitar a linda cachoieira do Buracão perto daqui. So que não tem hospedagem. 
Instante de baixo astral !
Mas voltabndo na outra pista do crusamento poderéao ser encontradas duas pousadas a uns quinze kilometros daqui, a beira da estrada.


  

En plus, respirer  c'est manger de la poussière en veux-tu en voilà.
Alem disso, respirar é comer poeira.





Allez ! C'est reparti. Confirmation qu'avec de grosses motos puissantes, c'est plus facile de monter un raidillon de terre instable que de le descendre.
Les kilomètres sont longs, à l'affût de la pousada salvatrice. Enfin, après deux ou trois faux espoirs, voilà la Kabana de Pedra. Bien chic en apparence, mais aucune envie de faire quelques hectomètres aléatoires de plus ; les tarifs confirment mais ça suffit pour aujourd'hui...
Dodo ici avec encore la force de voir un dernier rayon de soleil sur une des fleurs du jardin.







Vamos pela ultima tentativa ! Com motos potentes, é mais facil subir uma ladeira de barro que descer. Kilometros .... na espera da pousada esperada. Ah ! "Kabana de pedra". Bastante sofisticada mas não podemos maius. Chega para hoje ! Vamos dormir aqui.
Perto da bellissima flor do Jardim.



Bilan, 280km pour la journée dont 150 d'asphalte et 130 de piste. Il en manque environ 150 pour être dans la prévision.....
C'était grandiose.

Total, 280km nesse dia. 150 de asfalto e 130 de trecho de barro. 150 km faltam nba previsão..
Foi fantastico !





7 commentaires:

  1. Ufff Me senti fatigada só de ler tantas aventuras. As estradas de Minas Gerais e suas curvas. Bom repouso na Pousada das Pedras.

    RépondreSupprimer
  2. Bacana acompanhar a viagem de vocês,e perceber que este nosso Brasil tem belezas e asperezas incomuns.
    Deus os proteja!!

    RépondreSupprimer
  3. Eh! Bée, quelle aventure! J'espère que le dos de J.M. va bien résister. C'est une région qu'on n'avait pas visitée, ça vaut le coup. Les photos sont superbes. aujourd'hui je vous imagine à Ouro Preto. Continuez prudemment.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui.... Ouro Pretoria et se trouver soudain devant une pousada connue dans laquelle nous nous sommes hébergés il y a plus de vingt ans ! Elle n'à pas changé. 😆😆😆 Pas de souci, la carcasse tient et la forme est bonne.

      Supprimer
    2. Est-ce que vous conhece Jean-Jacques Jaquemin un ami de Cleide que habite a Minas Gerais. Ele ecsua femmne , a brasileira Silvana , eles tem uma pousada em uma pequena cidade de Minas. Mais eu nao lembro o none.😣

      Supprimer
  4. Qué epopeya es vuestra última etapa ! Espero que la parada fue relajante para los hombres y sus caballos de hierro . Animo y prudencia !
    Marie

    RépondreSupprimer
  5. Nous n'avons pas beaucoup de mots pour commenter ce voyage, vos photos et vos commentaires sont vraiment très agréables. Ils nous font très simplement participer, on sent bien la lourdeur des motos et la finesse de votre conduite pour monter sur le bac ou pour passer ces zones de sable, sans bouger de notre fauteuil.
    Bravo et à bientôt

    RépondreSupprimer