dimanche 13 novembre 2016

Curitiba, une thérapie miracle !

Je l'avais dit à la fin du dernier post, les quatre jours à São Paulo avaient été éprouvants, pour moi ! Le seul moment de détente avait été l’agréable déjeuner avec Ligia, collègue de JM à l’Alliance Française dans les années 1989 - 1995. 
Donc le 9 novembre, même si je n’étais pas au sommet de ma forme, j'étais bien content de reprendre la moto pour partir vers Curitiba. 420 km au programme ; l’hébergement était réservé et avait une bonne appréciation sur « booking.com ». Et Curitiba a une réputation flatteuse.

La route entre São Paulo et Curitiba est très belle sur 90% du parcours. On parcourt un paysage de montagnes douces, très vertes. La végétation est tropicale : luxuriante, multitudes de palmiers, fougères énormes, lianes envahissantes, … 
Le ruban d’asphalte est une succession de belles courbes en montées et en descentes ; un régal à moto. Très peu de voitures ; beaucoup, beaucoup de camions. Au Brésil, comme dans les pays d'Amérique Centrale que nous avions parcourus en 2013, le traffic routier de camions est essentiel dans le fonctionnement économique. Nous nous y sommes adaptés. De temps en temps des tronçons en travaux : de gros travaux sont en cours pour séparer les deux chaussées sur des tracés différents à travers la montagne. C’est assez étonnant car on se trouve pendant de nombreux km en pleine nature sur une route où il n’y a qu’un sens de circulation, et on ne voit pas où sont passés les véhicules qui vont en sens inverse ! L’autre chaussée est carrément dans une autre vallée !
J’abrège car je sens que ça n'est pas passionnant ! Et ça manque de photos. Il faut nous comprendre, il n'est pas facile de s'arrêter sur ces voies rapides et très fréquentées par les poids lourds

Nous enroulons donc tranquillement les 300 premiers km jusqu’à l’arrivée de … la pluie. Un bel orage, tropical. Nous avons juste le temps de nous réfugier dans une station-service.


Donc casse-croûte et attente en compagnie d’une famille très nombreuse de perruches.




Ce qui est bien avec ces averses tropicales, c’est qu’elles durent peu. Il tombe des trombes d’eau, mais au bout d’une heure ça s’arrête, …  en général. C’est le cas pour nous et 100 km plus tard, à 16h nous sommes à Curitiba dans notre hôtel, l’Estrella do Sul. 





Impression agréable après notre taule de São Paulo : c’est propre, clair, un fridge garni dans la chambre. L’accueil est sympa et les gérants de bon conseil. 72€ pour 2 nuits petits déjeuners et parking motos compris, c’est OK.
















Un gros paquet de linge tout de suite expédié à la petite laundry voisine, douche, tour rapide dans le quartier pour ravitaillement de base et bulle. Demain nous découvrirons la ville.


Curitiba a la réputation d’être une jolie ville, qui a été développée de façon raisonnée. Système de transport en commun moderne. Conduite plutôt paisible des automobilistes. Nouvelles constructions en conformité avec un plan d’urbanisme contraignant. Espaces verts, larges avenues, zones piétonnes, … Est-ce que la réalité sera en phase avec ce qu’on a lu ou entendu ?

Le 10 novembre
La première apparition de loin démontre immédiatement qu'on n'est pas dans une petite sous-préfecture de France. Le bouquet de gratte-ciels en témoigne : pas loin de 2 millions d'habitants ... 


Mais des rues piétonnes, une circulation cool, une animation souriante

  














le "métro de surface" inventé à Curitiba 
Une station du "métro de surface"





Voilà pour que la ville soit active, moderne et déjà vivable !





Mais en plus : des espaces verts des parcs, des musées, des sites historiques,...

Pavillon de cristal du jardin botanique


L’ŒIL du Musée Oscar Neimeyer












le "bosque" Jean-Paul II dans le coin des Polonais
L'Opéra Arame
Mémorial des Ukrainiens


Les quartiers résidentiels…

C'est quand même moins stressant que Saint Paul ! ! 
Est-ce que j’avais des lunettes roses ? Pas sûr. Bien évidemment une journée, un parcours de quelques heures c’est bien court pour avoir une perception autre que superficielle d'une ville. Mais un peu d'optimisme ne fait pas de mal, cela m'a même requinqué !

6 commentaires:

  1. Hola laurent,
    Disculpe por mi silencio desde hace unos días. Fue mucho ocupado y no seguí tus aventuras cada dia, así que no aprendí tu accidente. Fatal! Lo siento y espero que todo vuelva normal.
    Disfruto de vuestras noticias y fotos pero, espero las de los siguientes países Argentina, Perú donde tengo algunos recuerdos.
    !Animo; y que todo te vaya bien!
    Guy

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  2. La photo de l'oeil d'Oscar Niemeyer nous rappelle à quel point cet architecte visionnaire a laissé une empreinte profonde dans les paysages urbains de ce pays: Brasilia, bien sûr, mais aussi Belo Horizonte, Rio de Janero, Niteroi, São Paulo, Curitiba ...

    Mais au fait, Curitiba n'était pas prévue dans votre tracé initial... Ne deviez-vous pas obliquer vers Campo Grande et le Pantanal?

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    1. C'est exact..... tu suis décidément très attentivement. Nous avons changé le Pantanal avec son organisation encadrement touristique pour Curitiba et le Paraguay. Pour l'instant, c'est une satisfaction totale. Et tu l'as vu, je reviens à Mario de Andrade 😆😆😆

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  3. Bien , j'ai parfois l'impression que vous avez fait une escapade au zoo de Branféré !!!!!!Au fait, j'ai l'impression aussi, cher JM que vous dormez beaucoup à l’hôtel, c'est sans doute plus confortable que le hamac,je blague!!!!!! Brésil, Paraguay,moi qui ait si peu voyagé, je me régale à vous suivre,à voir vos belles photos...
    Ici, après Trump, on attend les primaires de la droite Française....
    Quels échos avez vous de l'élection Américaine au long de votre périple?
    On sort d'un super échange de savoir ,à 8, c'est vraiment intéressant§.
    La vie va....sous un ciel gris et pluvieux.
    Continuez à vous régaler et à nous régaler itou,
    Bise fraternelle,
    Patrice

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    1. Il est vrai que nous faisons plus d'auberge de jeunesse que de hamac dans la nature !!! On vieillit..... Pour les reste, nous suivons l'actualité électorale américaine puis française. .... avec pour moi un détachement certain. Viendra le jour où on votera pour de bon.... et là, ça risquera d'être fun...
      Le plaisir ici reste entier. C'est un renouvellement permanent des émotions et des découvertes.
      Bon courage théâtral. Bises.😊

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