Nous arrivons à Montevideo après une étape de 540 km !
La route était bonne et nous ne sommes pas trop fatigués, surtout que JM et le
GPS nous amène directement à l’hôtel sans hésitations.
L’hôtel lui-même ne m’impressionne pas particulièrement !
La piaule est très petite, les sanitaires communs pas terribles. La cuisine est
grande. Dans le salon la télé … est allumée évidemment, le son est fort et c’est
un match de foot que personne ne regarde : l’Amérique latine ... En fait
ce n’est pas vraiment une auberge de jeunesse et les pensionnaires semblent
plutôt être à la recherche d'un domicile que globetrotters !
La situation géographique en revanche est impeccable car il est au cœur
de la vieille ville.
La vieille ville, en jaune le tracé des anciennes fortifications (aujourd'hui complètement disparues. |
Nous avons 3 nuits réservées à Montevideo et dès le
lendemain de l’arrivée : petits parcours à pieds.
Nous sommes tout de suite plongés dans la vie de Montevideo. Il y a des restaurants et des (mini-)mercados un peu partout, … des musées en quantité, des commerces de toutes sortes aussi (utile pour nos recherches de solutions pour les petits pbs des bécanes !). C’est très vivant ; la circulation n’est pas difficile, les voitures et autobus ont trouvé leur place sans être envahissants, beaucoup de gens se déplacent à pieds. Il y a même un cours de tango sur une des places !
Et pourtant, ce lundi est plutôt froid et le ciel est très couvert.
Mardi, grand ciel bleu, nous avons ressorti les motos et sommes
partis faire le « paseo » le long de la côte sur les
« Ramblas » : superbes. Des joggers, un chapelet de plages de
sable blond, des immeubles modernes et plutôt beaux absolument pas blindés de
grilles ni de systèmes d’alarme ni de gardiens en surnombre comme nous les
avions vus à São Paulo. Ici comme en centre-ville, beaucoup de décontraction.
Une plage pour elle toute seule ! |
Ce qui me frappe, c’est la facilité pour se balader et la
décontraction ambiante. Montevideo est une ville où il fait bon vivre. 😊
Bien sûr, tout n’est pas rose et il y a certainement aussi des laissés pour compte : dans le quartier du port le long des quais, les cafés et les ateliers de toutes sortes de bricolage ne sont pas très riches ! et nous ne sommes pas allés dans les quartiers plus périphériques. Mais Montevideo avec ses 1,5 millions d’habitants n’est pas une mégapole comme São Paulo et le gigantisme urbain ne semble pas l’avoir touchée …
Du coup on peut essayer de découvrir un peu de son histoire en la
parcourant candidement
La cohabitation des styles architecturaux s’est visiblement
faite à l’arrache, mais le cas ne semble pas désespéré ! Par exemple en
abattant 😏 😃 un ou deux des parallélépipèdes d’alu et de verre qui emprisonnent la Place
de l’Indépendance on lui rendrait la plus grande part de sa beauté !
Musée des migrations |
La rue ; photo reprise et colorée |
Beau visage, beau regard |
Bouquiniste |
Montevideo, ville animée, ville cultivée ! Cela se devine aussi en voyant le nombre et la richesse des librairies, et aussi des étals de bouquinistes à côté de la place de l’Indépendance. Ce n’est certes pas Prague ni Berlin ni Paris mais cela nous a ouvert les yeux sur une ville peu connue…
Après Paramaribo, São Paulo et Asunciòn et avant Buenos Aires notre parcours des capitales de l'Amérique du Sud s'enrichit !
Du calme, de la lumière, de l'espace, visiblement une ville à taille humaine... à connaître un jour :)
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