Paraguay, l’heureuse surprise
Ça a commencé par un passage de frontière très spécial :
c’est un samedi fin de matinée, moment de grande migration du Brésil vers le
Paraguay car un certain nombre de produits sont moins chers au Paraguay d’où un intense trafic sur le « Pont
de l’Amitié » qui est le poste frontière !
Avec nos grosses
motos nous nous glissons au milieu de mototaxis qui se faufilent et remontent
ainsi les files interminables des voitures.
Ce n’est pas le genre de sport que je préfère, mais JM y est très à l’aise et je ne tiens pas à le perdre de vue ! En plus il fait chaud et on évite ainsi des heures de queue … En une demi-heure nous nous retrouvons au Paraguay sans avoir passé ni contrôle de douane ni contrôle de police ! On rêve ! 😊
Ce n’est pas le genre de sport que je préfère, mais JM y est très à l’aise et je ne tiens pas à le perdre de vue ! En plus il fait chaud et on évite ainsi des heures de queue … En une demi-heure nous nous retrouvons au Paraguay sans avoir passé ni contrôle de douane ni contrôle de police ! On rêve ! 😊
En revanche il y a pléthore de changeurs le long de la
grande avenue qui prolonge le pont. Pour l’instant on les ignore, on va d’abord
chercher notre toit ! Surprise désagréable : notre réservation dûment
confirmée par « hotelsworld.com 😒» sur internet n’est pas connue de l’hébergement
qui n’a plus de disponibilités ! Mais qui se décarcasse au téléphone pour
nous trouver un autre point de chute ce qui est fait en une petite demi-heure. 😊😊. Et ce nouvel hébergement est très bien ; toujours une AJ, et le jeune
homme en charge nous renseigne bien pour notre journée du lendemain.
Le 13, nous devons changer de l’argent, visiter des chutes sur
le Rio Monday petites sœurs de celles du Rio Iguaçu mais moins « industrialisées »
et faire 300 km pour rejoindre Asuncion.
Le change : RAS, sur le trottoir, après discussions avec 3 changeurs successifs, c’est fait.
Les « Saltos del Monday », superbes, impressionnantes et dans la nature. Et sans hordes de touristes !
En plus il y avait là un parcours en « accro-branche » que JM a testé de A à Z !
Vers 11 heures nous mettons le cap sur Asuncion. Belle route
et campagne très cultivée nous surprennent : la Beauce en plus grand et à
peine plus vallonnée. De grandes, d’immenses parcelles de haricots, de soja, de
maïs, etc (je ne m’y connais guère…), de très grands pâturages, de belles
propriétés. Ça me paraît encore plus moderne que ce que nous avions vu dans le
Parana brésilien.
C’est une agriculture industrialisée : la route est
jalonnée d’unités de traitement des produits.
Produits laitiers |
Moulins céréales |
Semencier |
Ce qu’on nous a expliqué est que
cette agriculture est le fait de « Colonies mennonites » c’est-à-dire
d’immigrants, de religion mennonite, très majoritairement d’origine allemande
et venus depuis le début du XXème siècle de Russie, du Canada et du Mexique
principalement.
De fait pendant notre arrêt « casse-croûte/grillades »
nous avons rencontré un groupe d’ « allemands » de nos âges et
discuté avec l’un d’entre eux qui parlait anglais et qui nous a dit qu’il était
né au Paraguay mais que ses parents étaient venus du Canada !
L'arrêt "casse-croûte"
un beau BBQ ! et les "allemands" au fond |
A Asunciòn notre AJ est tenu par Guillaume, un français,
assisté par une sud-africaine et une paraguayenne ! C’est une grande et belle maison, dans le centre ancien de la ville, qu’il a très profondément
réaménagée. En particulier un joli jardin avec piscine !
Parmi les clients il y a 5 ou 6 allemands dont un couple motard de notre âge, et un jeune qui se demande s’il va s’installer au Paraguay, un belge, des anglais
dont un quadragénaire cycliste qui projette d’aller au Chili et se demande par quel col il pourrait passer (dans tous les cas ce sera sans doute à plus de 4000m !).
Nous n’avons pas vu la grande ville d’Asunciòn, seulement
notre quartier : mais il vaut le coup ! Ambiance exceptionnelle, et
nous ne l’avons vu que de jour !
La rue, le mercado municipal n°4 qui est un vaste bazar où
on trouve de tout, le restaurant du mercado municipal n°1,
le bazar |
les robes de princesses |
le fast food |
Et nous y avons rencontré
l’une des muses de Fernando Botero ! En fait, bien qu’il dise ne jamais
avoir travaillé avec des modèles « « Je n’ai
jamais travaillé avec des modèles. … Mes choix de personnages sont arbitraires
et tous sont le fruit de mon imagination. » — entretien
en 2007
je pense que Botero est forcément passé à Asunciòn ! (nous vérifierons quand nous serons à Bogota 😏 ; et cette muse est plus belle que sa sculpture !
image prise sur internet |
Et JM a poursuivi son reportage sur les fresques murales en
Amérique latine. Et ici aussi l'inspiration politique, sociale, artistique des artistes est puissante.
Nous aurions pu rester plus longtemps à Asunciòn … pour la
ville elle-même et son histoire, pour ses habitants, pour ses environs… mais nous
partons le 15 au matin pour la Province de « Misiones » à cheval sur
l’Argentine, le Brésil et le Paraguay.
Pendant le petit déjeuner, belle averse.
Eh bien elle est l’ouverture d’une cavalcade de 360 km sous pluie battante
jusqu’à Encarnaciòn à la frontière avec l’Argentine ! Plus de 6 heures sur
les bécanes, non compris les arrêts essence et tentatives d’essorage. Dur, dur. A un
moment une voiture est partie, juste devant nous, en aquaplaning, tête à queue,
glissade, 50 m dans les herbes du bas-côté ; par miracle elle a évité 2
gros rochers du bas-côté …
....et 20 km plus
loin à un arrêt essence nous rencontrons un groupe de 4 motards argentins et brésiliens :
l’un d’entre-eux est « allé au tas », d’après leur description à l’endroit
où nous avons vu la voiture partir en toupie, pas de bobo mais une belle
émotion !
A l’arrivée à Encarnaciòn nous sommes lessivés, au propre et
au figuré ! Mais nous sommes à bon port dans la Province de Misiones et ce
sera un autre post !
Yamazuky, une de mes marques préférées avec BMda ! :-)
RépondreSupprimerJolies photos.
P'pa j'suis déçu que tu n'aies pas essayé l'accrobranche avec ta moto !
Ah ! c'est très fin.... Déjà on se penche sur des chutes vertigineuses et bouillonnantes et affronte la pluie des heures durant. Faut savoir s'arrêter avant l'accident. :)
SupprimerEh là ! C'est JM qui a répondu, mais comme j'étais sur l'ordi, il a marqué que c'était Laurent et je ne m'en suis pas aperçu. Rendons à César ce qui est à César.
SupprimerIls sont très forts ces sud américains! Ils sont capables de ranger leurs tracteurs de la même façon au Brésil (photo 9 du 11novembre )et au Paraguay (photo 12 du 16 novembre )bon je rigole! !Mais vous voyez que je vous observe de loin. Toujours autant de plaisir à vous suivre. Continuez prudemment sur route ou dans les arbres.
RépondreSupprimerEh oui ! erreur avec la photo utilisée deux fois. Je vais corriger ça. Bises.😊
SupprimerLe restaurant fast-food au Paraguai ressemble à ce que je pense, vous avez conue a Belém (Ver-o-peso) et moi, j'ai connu en Guayara-merin à Bolivie. Sauf que, en Bolivie le restaurant est au bord de la route , alors le déjeuner est assaisonné avec beaucoup de poussière. ;-)
RépondreSupprimerLa bonne viande grillée (churrasco) au bord de la route me fait rêver! :)
RépondreSupprimer...beaucoup plus que la muse de Rembrandt... euh je veux dire de Botero :)
Cher JL RE, les gouts et les couleurs, ça ne se discute pas ! Chacun ses préférences, chacun ses rêves ;-))
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