Ecrit le 24 décembre,
Amis lecteurs de notre blog,
Je me souviens de vous avoir dit, il y a quelques posts, à
quel point la Patagonie m’a fasciné.
Ses horizons immenses, sauvages, austères, quelquefois arides. Ses ciels formidables.
A quel point elle opère un quasi envoutement sur le voyageur …
Ses horizons immenses, sauvages, austères, quelquefois arides. Ses ciels formidables.
A quel point elle opère un quasi envoutement sur le voyageur …
Bon, c’est vrai, mais bon comment dire : voilà, aujourd’hui
nous venons de faire 370 km, hier on avait fait 275 km, les deux précédents
nous avions fait 400 km ; demain ce sera encore entre 300 et 400 km de
Patagonie, et toujours dans ces paysages immenses, sauvages, etc. etc. … et
finalement un peu ….. ennuyeux monotones ! 😏
Surtout en moto. On ne peut pas faire des mots croisés ou
jouer aux devinettes avec le passager. Bien sûr vous me direz que c’est
l’occasion de réveiller sa vie intérieure.
Oui, mais au guidon il faut quand même garder l’œil sur la route avec
ces rafales de vent, surveiller les guanacos ou les nandous qui veulent justement traverser
quand la moto arrive, deviner si l’orage qui noircit le ciel sera pour vous, s’appliquer
quand l’asphalto redevient ripio !
Donc, la Patagonie par la route, du Nord au Sud (Ruta 3)
puis du Sud au Nord (Ruta 40), c’est long, très long. Ça apprend beaucoup de
choses, surtout aux motards, mais ça reste vraiment long !
Et je viens de voir que nos amis lituaniens Asta et Linas qui font pratiquement le même tour de Patagonie que nous mais en sens inverse disent dans leur blog : « Riding back on Ruta 3, along the eastern coast of Argentina meant we would be going through new places, but seeing the same views as on Ruta 40 - the same Patagonian steppe - a big vast plain boring view for over a thousand kilometers... We were still excited to see Guanacos and Nandous, but this 4-day ride totally redefined our concept of a boring ride. Before experiencing Patagonia, we were complaining about a 100 kilometers boring ride through a steppe in Azerbaijan, but Patagonia is whole new level of boring! »
Et je viens de voir que nos amis lituaniens Asta et Linas qui font pratiquement le même tour de Patagonie que nous mais en sens inverse disent dans leur blog : « Riding back on Ruta 3, along the eastern coast of Argentina meant we would be going through new places, but seeing the same views as on Ruta 40 - the same Patagonian steppe - a big vast plain boring view for over a thousand kilometers... We were still excited to see Guanacos and Nandous, but this 4-day ride totally redefined our concept of a boring ride. Before experiencing Patagonia, we were complaining about a 100 kilometers boring ride through a steppe in Azerbaijan, but Patagonia is whole new level of boring! »
Je vous recommande ce blog de Asta et Linas : http://www.2wheeledadventures.com/
😊 😊 😊 😊 😊
Ecrit du 25 au 27 décembre
Voilà ! Mais revenons comme d’habitude, à des considérations moins subjectives.
Voilà ! Mais revenons comme d’habitude, à des considérations moins subjectives.
Nous avons donc quitté Damien, l’estanciero de « Silvina »
et sa famille dès la fin de la matinée du 23. Le vent ne cesse jamais de
souffler en Patagonie, mais le parcours jusqu’à Perito Moreno est avalé sans
mal. Peu d’arrêt photo, pas parce qu’il n’y a rien à photographier mais plutôt
dans le souci d’économiser des forces et d’arriver à destination avant que le
vent ne forcisse de nouveau !
Hébergement en hôtel « Lago Buenos Aires » ;
impression en cette veille de Noel d’être les seuls pensionnaires. C’est
confortable, abordable, besoin de récupération : on prend deux nuits.
Ce
24 veille de Noel petit tour en ville, on trouve une petite entreprise
graissage lavage auto moto. JM a une grande discussion avec le fils de la maison
qui est triathlète de haut niveau et un passionné de moto et quad : visite
de la pièce où sont rangés les vélos. Je ne suis pas spécialiste mais j’ai
l’impression que ce sont de très belles machines, hyper-légères ; et au
passage on apprend que papa et maman font aussi de vélo et que la petite sœur
préfère le … piano !
Après une toilette détaillée, nous pouvons dire que depuis le jour de leur achat, nos motos n’ont jamais été
aussi belles !
Dans ce très calme trou perdu de Patagonie, Noel ne risque
pas d’être une grande java mais ça nous conviendra. JM a quand même apporté une boite de foie gras !
Soirée intime, et récupération.
Le 25 nous partons pour un autre village à 365 km Gobernador
Costa. Avant le départ la propriétaire du Lago BA nous fait prendre la pause
pour immortaliser notre passage chez elle, on lui propose de venir avec nous,
elle décline, c’est parti !
passage par Rio Mayo « capitale nationale de
la « Esquila » » (la tonte du mouton !) et vous ne le
saviez pas ?
Parfois le paysage patagonien fait penser au désert avec ses
oasis
Arrivée à Gdor Costa. Petit moment d’incertitude : tout
paraît fermé, hospedage, cabanas, hostel, restau !
Après avoir un peu tourné dans le village, à la fenêtre d’un
hôtel restaurant fermé, "El Cacique", je vois une personne, je frappe, réponse : « c’est
fermé !».
- Je comprends, mais nous cherchons une chambre pour deux étrangers un jour de Noel 😇 !
- Une chambre, d’accord ; mais le restaurant n’ouvrira que ce soir. Un sandwich ? Milanese ?
- Bien volontiers ; donc le casse-dalle de mi-journée, c’est fait aussi !
La vie peut suivre son cours …
- Je comprends, mais nous cherchons une chambre pour deux étrangers un jour de Noel 😇 !
- Une chambre, d’accord ; mais le restaurant n’ouvrira que ce soir. Un sandwich ? Milanese ?
- Bien volontiers ; donc le casse-dalle de mi-journée, c’est fait aussi !
La vie peut suivre son cours …
Et finalement la patronne de cet hôtel s'est révélée aux petits soins et très sympa.
Le 26 les forçats de la route repartent toujours vers le nord. Nous nous rapprochons de la Cordillère. La route devient moins rectiligne. Le vent se maintient à un haut niveau 😓. Au point que mon pare-brise, abîmé lors de l'accident de Salvador de Bahia et rafistolé à deux reprises, se fait la malle 😓 ! ça me permet de découvrir que jusqu'à 90 km/h il ne sert à rien ; c'est au-dessus, que sans pare-brise, ça pousse de plus en plus fort sur le casque 😀 !
Les paysages changent, nous retrouvons la montagne.
Et une "Cabana" sympa et super confortable dans la station de El Bolson. Nous avons fait 345 km aujourd'hui, il faut que je trouve un atelier pour rafistoler mon pare-brise, c'est bon !
Arrêt pour cette nuit.
La "Cabana" |
La chambre |
La cuisine équipée |
Eh bien, vous en parcourez des km! Vous devez être fatigués. Prenez le temps de faire quelques posés. Peut-être voulez-vous avoir rapidement derrière vous ce secteur monotone et venté pour profiter de cieux moins hostiles. Si vous le pouvez, mettez une carte de temps en temps Pour que nous apprécions encore plus votre extraordinaire chevauchée. C'est formidable, et le blog est super. J'ai bien apprécié aussi celui de vos compères lituaniens. Terminez bien cette année 2016 et faites nous encore rêver en 2017!
RépondreSupprimerBises à tous les deux
Roso, vue le 27/12 à Paris juste avant notre retour le soir à Montpellier, était toute contente du "mucho gusto" attribué à l'adresse qu'elle avait recommandée à El Calafate...
RépondreSupprimermais sur la durée, visiblement, vous collectionnez les accueils improbables mais hors pair, les relais chaleureux, les dépanneurs de tout poil, et les rencontres mémorables !
Et maintenant, les piémonts andins, puis les passages de la Cordillere ?...
j'envoie un courriel à Jean-Marc pour "les petits gestes de Noël";
bon réveillon et "a l'an que vèn, se siam pas mai, que siguem pas mens !"
Recevoir vos vœux de Valparaiso, oh, oh,oh ou la tchalée.....quel exotisme!
RépondreSupprimerVotre magnifique voyage se poursuit formidablement bien, heureux veinards,
Je suis scotché par les photos, les paysages que je découvre à chaque fois avec un réel bonheur !!!!Franchement, chapeau bas ,messieurs....
Encore 3 mois de rêve gratuit, génial.
Ici , froid humidité sont notre quotidien, sans espoir d'y échapper pour l'instant, mais notre tour viendra !
La bise à vous deux
Pat