lundi 5 décembre 2016

En Patagonie, et pour un moment.

5 décembre





Puerto Madryn.


À près de 2000km du Cap Horn mais déjà en Patagonie depuis l'étape précédente.


Il faut se faire à l'idée que cette région est immense et couvre tout le cône sud du continent sud-américain. : Argentine + Chili. Début d'une longue période de ce voyage. Si les motos et les bonshommes tiennent, ça devrait emmener jusqu'au-delà du Nouvel An.

Première impression, partagée,  la population n'est pas la même que dans le nord et la province de Buenos Aires. Il y a une importante proportion d'habitants de type indien et plus seulement de type européen caucasien.

 

La traversée de la province de Rio Negro, puis de celle de Chubut qui commence, a confirmé que l'aventure va se poursuivre dans le pays du vent.
Quand il prend de côté, comme Laurent l'a dit, il faut se concentrer un peu et ça coule ; quand il vient de dos, c'est très confortable et on a tout le loisir de tester à  quel moment vitesse du vent et vitesse de la moto s'annulent : c'est vers 90km/h. Quand il prend de face, ça brasse et ça fait travailler la moto.
Suivant la configuration, la consommation en carburant passe de 4,5l à 6,5l aux 100. Il faut désormais être attentif car les réservoirs (15 litres) peuvent ne guère donner plus de 250km d'autonomie..... et les stations service commencent à être très espacées.
Viendra peut-être le temps des bidons d'essence supplémentaires. Juste une affaire d'organisation.

Ce qui devient frappant, est le changement de la faune et de la flore. Fini les cultures, les pâtures en grandes parcelles. Place à une savane de petits végétaux, broussailles et épineux, sur une terre de plus en plus aride.

Pourtant l'eau affleure souvent et apparaissent régulièrement des étangs de sel asséchés.

Dans ces étendues, il semble bien que ce soient encore des fermes le long de la route car on aperçoit de temps en temps quelques chevaux au loin dans la végétation...

... et il y a des portails d'accès aux terres sur un chemin qui s'en va vers on ne sait où ; avec des habitations modestes d'employés des haciendas/estancias.

À Puerto Madryn, c'est un autre univers ; un (petit) port industriel, une baie et une plage avec un front de mer aménagé. Plutôt récent et assez clean.


Les zones de réserves naturelles sont nombreuses et réputées : péninsule de Valdès, Punta Loma, Punta Tombo, Cabo Dos Bahias.
Au cours des excursions, premiers contacts avec la piste de "ripio" (un engravillonage grossier mais de consistance irrégulière ; parfois dur et stable, parfois fuyant et creusé d'ornières) qui n'offre pas de sensations très sûres à moto.

Mais on est récompensé de ses efforts quand on rencontre des oiseaux au bord de la piste ou dans les criques avec les otaries, lions de mer, phoques...






Les aménagements pour préserver ces zones écologiques sont doux et la faible fréquentation en ce moment rend le parcours très agréable.


On peut se faire plaisir à observer les plantes endémiques de la région... et on a même le droit de goûter les fruits.
 

 
Quant aux paysages, il suffit de laisser les yeux se régaler.


 


Cette phase écologico-paysagère va se poursuivre dans les prochains jours... si le mauvais temps prévu n'amène pas à modérer les ambitions.
À suivre, donc.

7 commentaires:

  1. Hola Don Laurent! Veo que ya has visto BA y ahora te adentras a Patagonia.
    En BA disfrutaste del ambiente del Café Tortoni. ¿Quiza, siquiera te hiciste cortar el pelo (!) en la sala trasera?
    Pienso que las pistas de tierra polvorienta y gravas pueden ser penosas y peligrosas, pero claro que los animales son sorprendentes, tan sobre tierra que en las playas o en el mar. Has visto guanacos, tatus ...? Y que decir de las ballenas con su ballenato, pinguines, orcas ... una maravilla. Disfrute.
    Hasta luego!

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  2. Whaaaaa!!!!
    Bonne continuation.
    Bises

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  3. Annick et Jean-Paul Francon6 décembre 2016 à 20:38

    Un périple qui donne le vertige mais toujours de beaux reportages photos. Continuez, en prenant soin de vous ! Amitiés

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  4. Merci à vous. C'est du bonheur de vivre ça....même quand parfois c'est un peu dur. Et nous approchons peu à peu de la Terre de Feu où les conditions météo deviennent musclées. A suivre et nous croisons les doigts : le Graal sud est proche... mais pas atteint encore 😄😄😄

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  5. Concernant les fruits, je comprends que ce soit essentiellement les yeux qui se régalent, au vu les piquants, la plante a sorti son équipement anti-gourmand.
    Bises
    Charlotte

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  6. pas de nouvelles depuis 2 jours. Tout va bien? on est accro à vos aventures. Bonne route pour la suite. Amitiés. Alain D

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