dimanche 18 décembre 2016

Avec le sourire.

16 décembre

Blagues de Patagonie

Francophilie ? Pourquoi l'avion mirage ?
Se pourrait-il que ce soit à cause de son missile Exocet qui a coulé un navire anglais ? Nos amis de la "perfide Albion" doivent peu goûter...... 😊 (Rio Gallegos)

On appelle cela, vivre en cage.
Oui, mais c'est important de se protéger des rayonnements électromagnétiques. Ce doit être une cage de Faraday. 😊 (Punta Arenas)

Il s'en va où, le berger ?
Trop marre de courir après ces bêtes moutons qui n'en font qu'à leur tête ! Je vais les suivre, ça leur fera les pattes.... 😊 (Punta Arenas)

Ratafia pour tenir le coup.
Vous verriez la cambuse sans fenêtres et vachement basse de plafond, vous approuveriez qu'on se remonte le moral. 😊 (Rio Seco)

Dormir bourré ! 
L'avantage du hamac, c'est qu'une fois qu'on est dedans, même saoul, on n'en tombe pas quand le bateau roule....... (= se penche d'un bord sur l'autre pour les nuls qui pensent que c'est un bateau à roulettes). 😊 (Rio Seco)
Emportés par le vent.
Comment voulez-vous expliquer autrement ce mouvement de gymnastique aérienne ? Une prime à celui ou celle qui tient le pari de proposer cette figure en live. 😊 (Puerto Natales)

Un ours ? Non ! un.......
Ben..... Michka à beaucoup grandi et il ne peut plus aider le Père Noël à distribuer ses cadeaux en descendant dans les cheminées... il est devenu un mylodon. 😊 (Puerto Natales)

Salut au Père Noël ...
Double amertume au bord de l'eau devant les cimes ennuagées  : celle du Lago amargo (beurk !) et celle d'un Dalwhinnie 15 ans d'âge (Mmmmm !). On n'a pas des vies faciles. 😊 (Torres del Paine)

Edmundo, le diable souriant.

Ou comment on passe d'échanges interculturels sur les recettes à la préparation collective d'un breuvage fort en goût... et en alcool : le  Pisco sour 😊 (Hostal Bellavista,  Puerto Natales)

Un Patagon.
Définition : grand indien du sud de la Patagonie ; il mesurait trois mètres ; la preuve, il est plus grand que le guanaco qui mesure deux mètres à la pointe des oreilles ; c'est certain, on en a vu plein ... des guanacos, pas des Patagons car ils ont tous été éliminés. 😊 (Rio Seco)

Ma cabane au... Canada ? Non, en Patagonie.
Eh ben, faut avoir envie de se mettre là-dedans ; neuf mètres carrés,  354 jours de vent par an ; eau entre 5 et 9 degrés, plage de sable en petits galets. Craquer pour une baignade, ça mérite un coup de chapeau. 😊 (Rio Amarillo)


Hâte de rire de tout de peur de devoir en pleurer
Au fond, pas triste comme un cimetière,  et cette harmonie du coeur blanc (pur, donc....!) et des fleurs plastiques aux teintes acidulées (à sucer lentement comme un berlingot nantais). 😊 (San Gregorio)

Hisse et ho ! .... Santiano.
Il n'y a qu'avec Hugues Aufray  qu'on peut "hisser ho" une ancre en chantant sourire aux lèvres ... et sans gants en plus. 😊 (San Gregorio)


"Les indiens Selk'nam sont morts, victimes de leur gloutonnerie ignorante" (Armando Braun Menendez, 1971)
mais bien sûr ! il suffisait d'y penser ; voilà pourquoi les peuples indigènes ont disparu en Patagonie.

Une histoire "officielle", mensongère ?
Jules César avait compris que raconter soi-même l'Histoire était le meilleur moyen de dire la bonne Histoire.  Napoléon Bonaparte a suivi l'exemple.  Armando Braun Menéndez, descendant de la famille qui a annexé l'économie de la province, fait de même au Chili. 
José Luis Alonzo Marchante a démonté l'imposture.

Mais, voilà, 
- à Punta Arenas, la famille Braun Menéndez, qui a organisé et payé l'élimination des Indiens, apparaît comme la dynastie bienfaitrice de la région à laquelle elle a fait don d'un musée installé dans son ancienne résidence, et d'un cimetière Sara Braun avec le mausolée de madame veuve Braun-Menéndez
- dans la bibliothèque de Puerto Natales, on trouve en rayon de nombreux exemplaires des oeuvres des premiers nommés et un seul exemplaire non disponible de celle de Marchante ; on est pourtant au coeur de la province de Magallanes où s'est jouée cette histoire.
Que faire d'autre que de recommander la lecture de l'ouvrage de Marchante, Menéndez, rey de la Patagonia ?
Pardon..... 😳 ça cesse d'être drôle, mais ça m'a agacé un instant. 

Revenons au récit illustré des aventures de deux frangins motards en Amérique du sud.

Le Parc National Torres del Paine fait rêver tous ceux qui consultent des guides de voyage ; est-ce mérité ? 
D'abord, il se mérite ;  il faut prendre 60km de route depuis Puerto Natales. Facile, sinon que le vent de côté souffle fort encore une fois... mais comme il a été dit, l'accoutumance rend le trajet facile (en plus, les motos sont pour la journée débarrassées des sacs et coffres à bagages).

Dès curiosités rythment l'approche :
- anciens pontons devenus perchoir à oiseaux 

- troupeaux en déplacement dans la brume du petit jour (pas montée en estive malgré le printemps).

- bosquets desséchés, peut-être parce que des déboisements ou des éclaircissements partiels les ont ouverts aux vents et fragilisés. 


- gauchos souriants, conduisant leurs chevaux vers l'estancia.



Dans le lointain, l'objectif se laisse voir, ou plutôt deviner.

À la route succède une autre route assez chahutée puis la piste de ripio... mais plutôt facile, et le parc livre ses merveilles :

- lac blanc, avec les micro-organismes qui produisent ces sortes de coraux donnant la teinte blanche à l'eau et aux berges.

- lac amer, effectivement empli d'une eau au goût peu agréable et à la consistance poisseuse (quand on trempe les doigts, il est difficile ensuite de se débarrasser d'une humidité grasse).

- flamands roses que Laurent a su approcher discrètement pour enfin une photo convenable en bordure du lac amer.

- guanacos presque confiants ; en fait le petit, tout fou, n'avait pas vu le voyageur photographe.

- cascade et méandres que nous contemplons en faisant une sieste post-pique-nique avec l'espoir que les nuages quitteront les sommets des Torres.


- et les Torres del Paine, coquettes qui se font timides derrière leurs voiles de nuages, enfin apparaissent. Silence, on savoure !

Donc......? Rien de plus mérité que les éloges que l'on fait de ce Parc National ; un enchantement.
Au revoir !





4 commentaires:

  1. splendide...
    je vais finir par vous envier vraiment

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    1. Tu aurais tort. N'envie pas, ça n'en vaut pas la peine. Chaque projet personnel vaut tous les autres.

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  2. Noël c'est déjà demain! Où serez-vous? Joyeux Noël à tous les deux!

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  3. Merci, Jean-Luc. Nous venons d'arriver à Perito Moreno après des étapes assez dures (vent violent + pluie + ripio + froid 😆😆😆). Nous alors nous y faire notre petit Noël en observant une pause.

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