Nous avons passé le 1er Novembre au lac Atitlan ;
journée de répit et d’un peu d’exploration de facettes du Guatemala où nous
n’avons pas prévu de passer beaucoup de jours. Nous en avons profité pour
plonger un peu dans le quotidien des gens d’ici.
D’abord pour circuler d’un village riverain du lac à un autre : un seul moyen, les bateaux qui font la navette
entre San Pedro la Laguna et
Panajachel .
Une autre expérience : les bus publics qui circulent vers
l’intérieur des terres à toute vitesse sur les petites routes escarpées de
montagne et dont, nous motards, sommes très méfiants !
Le coup de chance une procession de Toussaint par une
communauté indigène (c’est ainsi qu’elles se nomment)
photos
Au marché du vendredi de Solola.
Le 2 Novembre : étape de liaison entre Lac Atitlan et Montéricco sur le Pacifique
Après la journée plutôt cool du 1er, une étape assez
courte est prévue pour nous rapprocher de la frontière Guatemala Salvador : 220km
environ + une traversée en bac qu’on n’avait pas vu sur nos guides !
Mais une étape pendant laquelle on a eu droit au facile et
au vraiment dur, au meilleur et au pire.
Le vraiment dur : un tronçon d’une dizaine de km.
C’était une route, mais elle a été transformée par les ravinements en chemin de
montagne extrêmement caillouteux et défoncé. Ce parcours est aux antipodes de
ce pourquoi la Yam de JM est faite ! D’ailleurs 4 fois elle est allée à
terre, heureusement sans gros bobo (l’ergot du sélecteur de vitesse cassé).
Mais la grosse galère quand même.la photo ne rend guère compte de l'état du tronçon où nous avons souffert ; quand nous nous sommes retrouvés dans les raidillons nous n'avons plus pensé aux photos...
Le meilleur : l’assistance de gendarmes de la sécurité
routière, qui nous avaient suivis après nous avoir vus prendre cette route et nous
ont aidés, à chaque chute, à relever la bécane et à lui faire passer, à la
poussette, les passages les plus défoncés et pentus. Super sympas ces
gendarmes !
Le pire, l’hébergement minable à Montericco, dans un endroit
où on est piégé (l’alternative c’est reprendre le bac et se faire au moins
100km vers du très incertain) : un ventilateur riquiqui, pas de serviettes
de toilette, une douche sans pommeau, un mini lavabo, une sono extérieure très bruyante…
le tout pour à 40€ la nuit sans petit déjeuner et pas négociable !
Ceci dit on fait contre mauvaise fortune bonne figure.
Au début du parcours lorsque c’était normalement roulant on
a pu admirer encore les volcans qui entourent le lac Atitlan.
En route on a vu les plantations du fameux café guatémaltèque !.
Une fois arrivés à Montericco, la plage de sable noir très familiale
Un lâcher de bébés tortues qui rejoignent instinctivement l’océan
Un émouvant cimetière guatémaltèque le lendemain de la Toussaint : de « belles tombes » côte à côte avec de petites
croix en tête de petits monticules de sable, décorés presque comme toutes les
autres tombes, et qui abritent certainement une de ces personnes très pauvres
qu’on croise partout…
Préparation de tacos tout chaud tout frais pour notre casse
dalle du soir pris sur la plage, en regardant des familles guatémaltèques qui
découvrent la mer.
Ca donne l'impression que vous attaquez le vif du sujet.
RépondreSupprimerBises.
Pierre
Ce n'est rien de le dire. Le vivre en live, c'est plus intense...... A suivre.
SupprimerBravo les frères Dubranna, et merci de nous faire profiter de tous ces beaux endroits que vous visitez.
RépondreSupprimerBisous.
Loly