Nos journées des 4, 5, 6 et 7 novembre
El Salvador, Honduras, Nicaragua, quelques impressions fugitives.
Nous avons passé peu de temps au Guatemala,
mais assez pour regretter de ne pas y rester plus longtemps. Le passage de la
frontière avec le Mexique avait été simple ; les paysages du sud-ouest en
direction du lac Atitlan sont superbes ; le lac lui-même et son arrière-plan
de volcans est très beau ; la mini posada–Casa Blanca- à laquelle un
inconnu à qui nous demandions où nous pourrions nous héberger nous avait menés
est impeccable. Ensuite la petite journée sur et autour du lac ne nous a
procuré que de bons moments.Un bémol, le 2ème hébergement
guatémaltèque, à Monterico, entre lagune et Pacifique,était proche de
l’arnaque. La sortie du pays sans embrouilles, même si les
« facilitateurs » de démarches étaient un peu insistants… Guatemala 9/10 !
Et la suite ?
L’entrée au Salvador : panne informatique
du service des douanes et longue attente de 10h à 20h mais coopération efficace
d’un douanier et relations sympas avec les chauffeurs otages aussi de
l’informatique. JM a déjà raconté cet épisode dans un post précédent. 1ère
nuit à l’arrache dans un bouiboui très basique. Le lendemain on a pour objectif
d’être aussi près que possible de la frontière avec le Honduras. Du coup les
paysages parcourus le long de la côte n’ont pas eu trop le temps de nous
émouvoir !
On était aussi un peu fatigués. Lors des quelques arrêts dans les villes traversées ce qui frappe c’est l’omniprésence des militaires : il y en a partout. A l’entrée des banques, des pharmacies, du moindre magasin, sur les places publiques. Et armés sérieux : gros calibre, fusils à pompe, et souvent on a l’impression qu’ils n’ont pas un QI très élevé !
Pour la 2ème nuit, un auto-hôtel ; on entre dans la chambre par le garage !
et des gardes armés, mais plutôt bas de
plafond,sont là pour notre sécurité !
A la douane de sortie du Salvador début des grandes douleurs douanières : la difficile correspondance entre la carte grise de la Fazer d’origine et la nouvelle bécane achetée après l’accident donne lieu à des négociations de pourboires difficiles ; elles coûtent chèreset prennent du temps. Et à la fin on casque. Bilan charme de ce qu’on a vu du Salvador: 2/10.
A la douane de sortie du Salvador début des grandes douleurs douanières : la difficile correspondance entre la carte grise de la Fazer d’origine et la nouvelle bécane achetée après l’accident donne lieu à des négociations de pourboires difficiles ; elles coûtent chèreset prennent du temps. Et à la fin on casque. Bilan charme de ce qu’on a vu du Salvador: 2/10.
Quelques hectomètres plus loin, entrée en
Honduras : taxes d’entrée élevées (70$/moto), photocopies en pagaille et
un « facilitateur » auquel on a du mal à faire confiance ! Et de
nouveau de longues attentes ! Ce passage de frontière commencé à
8h se termine à 12h.
Entre l’entrée et la sortie du Honduras il y a 140 bornes, on aimerait sortir du Honduras et entrer au Nicaragua dans cette même journée. Malheureusement j’ai une grosse inquiétude avec mon pneu arrière : il a été mis à rude épreuve depuis le début de ce voyage, rythme et chargement, et la trame métallique vient d’apparaître ! Coup de bol : sur la route, un centre Bridgestone-auto qui nous indique un garagiste moto, qui se révèle un gars super efficace :en une demi-heure il dégotte un pneu de la bonne taille chez un confrère et fait le changement aussi sec ! Le tout pour 80$.
Entre l’entrée et la sortie du Honduras il y a 140 bornes, on aimerait sortir du Honduras et entrer au Nicaragua dans cette même journée. Malheureusement j’ai une grosse inquiétude avec mon pneu arrière : il a été mis à rude épreuve depuis le début de ce voyage, rythme et chargement, et la trame métallique vient d’apparaître ! Coup de bol : sur la route, un centre Bridgestone-auto qui nous indique un garagiste moto, qui se révèle un gars super efficace :en une demi-heure il dégotte un pneu de la bonne taille chez un confrère et fait le changement aussi sec ! Le tout pour 80$.
Quelle différence entre ce gars honnête, professionnel
et efficace et ces fainéants ou crapules de douaniers et « facilitateurs » !
A l’arrivée au poste frontière de sortie du Honduras un
« facilitateur » nous poursuit. Il a été prévenu par son pote côté
entrée qu’on avait un point faible : donc on doit casquer pour sortir
la Yam ! Sympa l’organisation des honduriens… Note Honduras 3/10
Et maintenant on arrive au poste frontière
d’entrée du Nicaragua. Encore plus de taxes que pour le Honduras : 87$/moto
et ne pas oublier le pourboire du « facilitateur »…Pas de harcèlement
concernant les papiers de la moto sauf au dernier poste de contrôle
policier.... Rebelote, négociations derrière la cahute et bakchich. On rumine
de noires pensées en se demandant comment demain se passera la séance de
sortie ! Une grosse sensation d’être pris dans une nasse : plus on se
débat plus la difficulté grandit !
Enfin pour aujourd’hui c’est fini avec les
frontières, 2 de franchies et on va essorer un peu la poignée de gaz pour ne
pas être trop loin, demain matin, du Costa Rica. Nous arrivons à Rivas un petit
bled à 45 km de la frontière avec le Costa Rica. Côté hébergement, après avoir
cherché sans succès un hébergement où nous aurions de la wifi, on innove :
une « hospedage », sorte de chambre d’hôte nicaraguayenne, modeste,
très modeste même, avec un grand lit matrimonial et pas de place pour mettre
nos valises ! A la guerre comme à la guerre, on simplifiera les ablutions…
Comme il n’y a pas de wifi,
Marvin le boy de l’établissement nous emmène
d’un coup de pédale dans son pousse-pousse au cyber café le plus proche :
consigne il faudra rentrer avant 7 heures car après c’est dangereux pour les
étrangers ; ambiance…
Nuit sans surprise, réveil comme d’hab vers 5h30.
Pas de grand débat stratégique sur la façon d’aborder cette nouvelle
frontière ! Et surprise, on sort du Nicaragua comme une fleur. A 9h15 le
Nicaragua c’est fini. On rencontre une famille française papa, maman et 2
garçons, en camping-car : ils sont depuis 14 mois sur les routes,
commençant par l’Amérique du Sud et continuant vers l’Amérique du Nord.
Nous sommes invités à prendre le café, dans le
camping-car. Moment sympa. Mais il faut aller vers le poste costaricien. Là ça
se gâte. Evidemment le numéro sur le cadre de la moto n’est pas celui de la
carte grise. Le douanier scrupuleux bloque. JM joue son va-tout en racontant
l’accident et le changement de moto. Evidemment les « facilitateurs »
sont là pour la collecte des sous ! Le douanier ne peut rien ; JM se
bat, parle à son chef direct, puis au chef de ce chef, puis au grand chef du
poste. Qui finalement dit au jeune douanier qu’il faut laisser passer et donc
mettre les tampons ad-hoc sur de multiples photocopies de documents (qui se
perdront rapidement dans la poussière ou la moiteur de ces bureaux) et JM
comprend qu’il peut conclure avec les « casse couilles »
« facilitateurs ». Et il réussit un bakchich en baisse de presque
moitié par rapport aux précédents ! Nous voilà au Costa Rica. Ce n’est pas
la fin des passages de frontières, il y aura encore le Panama puis l’Amérique
du Sud, mais on a une nouvelle expérience…
Mais c’est dur.
Ah les frontières, les guichets de douaniers, les vautours non douaniers...
RépondreSupprimerPapa ça rappelle un peu le bureau de l'ambassade d'Iran nous envoyant paître parce qu'on voulait voyager à vélo...
ici en France vous seriez dans des bouchons d'opérations escargots contre l'écotaxe...
Pleins de pensées pleine de courage pour vous
Courage, et bravo pour la persévérance! On vous envoie des ondes positives!
RépondreSupprimerVoilà ce que c'est de vouloir rouler en gommes tendres; tout ça pour gagner quelques 1/10èmes.
RépondreSupprimerTu as mis des slicks cette fois?
Un petit burn out et c'est reparti pour le Costa Rica?
Un fuerte abrazo
Ileana notre amie costaricaine , m'a bien fait rire en me disant : " je ne savais qu'ils étaient avec des copines ! " en parlant de vos 2 motos- stopeuses. Qué tal Costa Rica ?,
RépondreSupprimerLa chance continue de vous sourire. Portez-vous bien, ménagez vous.
Besos. Annie C.