Nos journées des 9 et 10 novembre
Les difficultés douanières des derniers jours nous rendent
méfiants et nous sommes soucieux de ne pas rater les rendez-vous du 14 novembre
avec notre catamaran pour la liaison Panama – Colombie. Aussi les projets
initiaux de passer un ou deux jours à faire du tourisme « nature, faune et
flore » autour du Golfe de Dulce du Costa Rica ont été abandonnés.
Après la journée, entretien homme et machine à San José, on
va donc essayer d’affronter vite le passage Costa Rica – Panama. Il y a 320 km
pour atteindre la frontière. Première partie en montagne avec le col de la
Muerte à 3491m ! et le reste dans la plaine côtière côté Pacifique.
Départ 6h30. Il fait frisquet, en montant en altitude on a droit à de beaux
passages dans d’épais bancs de brouillard. Ça dure les 2 premières heures
pendant lesquelles on ne fait que 100km… La suite devient plus facile. Au fur
et à mesure de la descente, ça s’éclaircit et se réchauffe. Le rythme
s’accélère si bien qu’on est au poste frontière costaricien à midi. Décision :
on essaie de passer tout de suite en espérant que ce ne sera pas trop long et
que, si ça passe, on trouvera où crécher côté Panama avant la nuit.
Divine surprise : sortie du Costa Rica en ½
heure ! sans rien payer… Et ça continue, en moins de 3 heures les
formalités d’entrée au Panama sont bouclées.
Reste un ou deux petits policiers qui s’ennuient et nous
font ressortir tous les papiers … et on roule de nouveau. Du coup on a assez de
temps pour parcourir les 50 km qui nous séparent d’une ville un peu importante,
David, où on trouve notre hébergement !
Grosse journée quand même, surtout pour JM que sa sciatique
travaille.
On a roulé, mais on a aussi quand même regardé autour de
nous.
Les sportifs de San José qui consacrent leur dimanche à la
petite reine : courageux car c’est pentu et il fait froid !
La montagne qui même à 3000m est très verte : beaucoup
d’arbres avec des feuillages énormes (des feuilles de + de 50 cm de diamètre et
épaisses), des palmiers en montagne, des tas de plantes parasites qui poussent
sur les arbres,… le climat entre tropique et équateur.
Le lendemain 10 novembre, pour atteindre Panama Ciudad nous
avons un peu plus de 400 km à faire. Le Lonely Planet nous donne 2 hébergements
abordables pour routards. On démarre à 7h30. La route est bonne. JM n’est pas
au mieux de sa forme,
mais on roule…
Bien sûr, ça nous manquait : on se fait topé par des
policiers armés d’un pistolet radar. 96 km/h au lieu de ? quelques minutes
de contrition, d’admiration du pays et de son canal, ils nous laissent quand
même partir gratis…
Arrivés à Panama, on trouve le 1er hébergement du
Lonely dans le vieux port, le « Casco Viejo », en pleine rénovation.
Etonnant, de belles demeures rénovées voisinent avec des façades derrière lesquelles
tout a été détruit et qui attendent d’être restaurées.
Façades et murs
périphériques d’églises dont tout l’intérieur a disparu.
Avant les travaux . . . . . . . . . . et après !
En plus ce vieux quartier fait face au quartier hyper
moderne de gratte-ciels du Panama d’aujourd’hui, de l’autre côté de la baie.
Très saisissant, on ne s’attendait pas à ça. Une grosse
surprise. Cela ressemble à Manhattan!
Il faudra creuser un peu puisque maintenant nous avons un peu de temps avant l’embarquement du 14.
Mais demain est un autre jour. JM a besoin de se reposer et
on fera le programme quand la nuit nous aura porté conseil.Il faudra creuser un peu puisque maintenant nous avons un peu de temps avant l’embarquement du 14.
Profitez bien des 2-3 jours que vous avez pour vous refaire une santé.
RépondreSupprimerEt de la balade en bateau ensuite!
Pierre
Tu m'étonnes que sa sciatique le travaille ! Quand on voit comme il danse la polka dans les stations services locales ça n'a rien de surprenant ! :-)
RépondreSupprimerBon le paternel, vous l'avez trouvé votre rafiot à deux coques donc tu vas pouvoir passer un peu d'temps en position allongée... il faut bien ça pour te remettre et être opérationnel pour que le benjamin ne te ridiculise pas tout à fait sur l'altiplano !!
Rappelle moi de te prendre au squash dès qu'tu rentres... j'ai l'impression qu'j'ai une chance et gagner !! :-p
Un squash dès que possible. C'est d'accord. Prévois un casque et une visière
SupprimerBon ! vous voilà à la veille de votre croisière en mer. JM pourra se détendre et faire un peu de "ferniente". Ce qui lui permettra de "regonfler la batterie" après ces jours plus tôt mouvementés. Mais mon JM prends les choses avec plus de philosophie. L'important pour vous c'est d'être au rendez vous de Vincent, si des prévisions doivent être escamotées tant pis, votre projet était Montréal-Ushuaia ?. Nous sommes tous maintenant sur le catamaran en attendant de reprendre la piste. Bonne "croisière".
RépondreSupprimerJe vous embrasse , Aïta
olé ! viva les duanas facilas !
RépondreSupprimer96 Km/h ... hum ouais vous tirez un poil court comme dirait l'autre...
par contre : parasites vous-même hé ! traiter de plantes parasites de gentilles plantes épiphytes c'est un peu fort ! elles n’embêtent absolument pas les arbres, elles s'en servent juste de support sans rien prélever ni étouffer (et c'est même bon signe d'en voir, ça indique que le milieu est plutôt sain). Un aéroport ça c'est un gros parasite ;)
et pendant ce temps l� nous sommes oblig�s de subvenir aux besoins de Marie Claude
RépondreSupprimerqui est vraiment � l'abandon - Enfin - Bonne route � vous deux - Claude Bernay -
Coucou � vous deux une petite balade mais non voyons c'est une Aventure un r�ve peut etre et le r�aliser quel bonheur nous essayons de vous suivre de tr�s loin des Bizzzzzzzzzzz de Claudie B.
Merci les amis qui êtes lancés dans un nouveau chantier. Bravo à vous..
SupprimerContinuez à suivre le blog, les derniers posts vont se succéder dans les prochains jours. Je vous embrasse.