dimanche 24 novembre 2013

Cartagène de Indias, clap de fin

Amériquesnordsud devient, par la force des choses Amériquesnordcentre.

Le risque de l'aventure c'est de ne pouvoir la mener à son terme. C'est aussi pour ça qu'on l'aime.
Le médecin de Mondial Assistance a ordonné mon hospitalisation.

Laurent n'a plus de partenaire. L'histoire s'interrompt. 

C'était une des possibilités depuis le premier jour. Nous la considérions simplement comme une abstraction mais cette camarde du rêve a pris sa part. Elle est la plus forte.



Place aux médecins qui lancent leurs traitements, leurs radiographies, scanners et autres. Nous voici au début de quelques jours très ......médicalisés.
Là c'etait la répétition préalable en amateurs...efficace n'empêche,  l'infirmier. 



Nous avons eu beaucoup de bonheur à vivre ces semaines, à les partager avec vous, à lire que vous étiez simplement heureux de voyager un peu en notre compagnie. 

"Étonnants voyageurs...
Faites pour égayer l'ennui...
Passer...
vos souvenirs...
Dites , qu'avez-vous vu ?"


C'était bon. Nous avons eu tous ensemble du bon temps. On va se manquer...hein ?
Nous nous arrêtons donc sans désespoir. Sachons garder la juste mesure des choses.
De nouvelles routes attendent pour quand le bonhomme sera réparé car 

"...les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir
Et sans savoir pourquoi disent toujours : Allons !"



Refermons provisoirement le livre, un prochain post tirera un petit feu d'artifice d'images :
   

9 commentaires:

  1. see you later amis bikers...............Merci , grace a votre blog , j'ai voyagé par procuration..............

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  2. Non Je suis scotchée, je n'en reviens pas... J'ouvrais tous les matins votre blog, comme je le fais habituellement avec les mails ou les infos... Et merde, ça fait vraiment chier pour vous! Mais il faut savoir s'arrêter quand trop, c'est trop. Bon repos à toi JM. On t'attend de pied ferme pour faire à nouveau des pirouettes acrobatiques sur les planches.

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  3. Je suis triste d'apprendre que votre aventure se termine ainsi, à mi-parcours, à l'hôpital; j'avais vraiment plaisir à suivre en imagination vos pérégrinations - en regardant parfois sur Google Map par où vous étiez passés !
    Soigne-toi bien, Jean-Marc, pour revenir à Cartagena dans quelques mois, et reprendre vers les routes des Andes le voyage interrompu !
    JP

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  4. On ose à peine y croire tant on s'était habitué depuis trois mois à vivre par procuration
    et avec un léger différé presque chaque soir vos aventures toujours plus loin vers le sud.

    O rage ! O désespoir ! O sciatique ennemie!

    C'est sûr vous nous avez donné bien du plaisir, des inquiétudes quelquefois,
    vous nous avez fait rêver aussi, et on regrette ce clap de fin trop vite arrivé.

    Pour pasticher Christian Bobin, je dirais que "rêver, c'est dessiner une porte
    sur un mur infranchissable, et puis l'ouvrir".
    Peut-être aussi le sens de ce beau voyage malgré tout?
    Nous pensons bien à vous.

    JLR

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  5. JM, tu as dû puiser dans tes ressources et plus pour arriver jusque là, on te fait confiance.
    Maintenant il faut que ça continue d'une façon ou d'une autre, pas question d'en rester là.
    Je suis avec vous

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  6. Souvent, en rentrant fatiguée, tard, le soir, ou avant d'attaquer mon quotidien
    professionnel le matin, j' ouvrais ma fenêtre virtuelle sur votre voyage.
    J’ai vu défiler des beaux paysages, toujours changeants .
    J'ai vu passer des gens aux vies si différentes de la mienne.
    J'ai entendu parler espagnol, anglais, portugais ...
    Bizarre, je n'ai pas entendu un mot de mon italien ! ;-)
    J' ai entendu musiques et opinions différentes.
    J'ai senti l'air chaud, froid et le soleil sur ma peau.
    J'ai goûté l'eau, le sel, la poussière.
    j'ai vu les mers, les tortues, les serpents, les bêtes étranges...
    J'ai respiré les odeurs et les parfums de toutes ces nourritures différentes.
    J'ai entendu les commentaires intéressants, pleins d'humour et d' ironie de
    mes voisins de blog.
    J'ai vu deux motards rouler, s'arrêter, tomber, se relever, se fâcher, rires,
    partager.
    Depuis cette fenêtre, j'ai surtout vu, deux hommes, deux frères.
    J'ai vu leur courage, leur passion, leur amour.
    J’ ai vu la patience et le dévouement de l'un envers l'autre.

    Peu importe alors la durée du voyage et le point d'arrivée.
    Ce qui compte, c'est votre vécu jusque là.

    ( facile à dire depuis une fenêtre virtuelle nantaise, n'est-ce pas? )

    Mais, la santé c'est le bien le plus précieux.
    C’est la vie, le plus beau des voyages.

    JM, les médecins donneront leur avis. Tu es dans leurs mains.
    Bien soigné, entouré des tiens, tu seras à nouveau prêt à continuer le chemin.
    Ushuaia peut attendre....

    Forza e coraggio
    Fiorella



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  7. Merci. Vous avez rêvé, et nous avez fait rêver. Quelle belle fenêtre ouverte chaque matin en vous lisant! Nous vous attendons de l'autre côté du monde pour vous nous délecter de vos récits, et cette fois, de vive voix. Bon rétablissement Jean-Marc, et bon retour à tous les deux.

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  8. Dommage, dommage !!!Vous nous faisiez rêver, chaque jour s'ouvrait sur de nouveaux paysages,
    vos rencontres devenaient les nôtres.
    Mais la décision est sage,
    un repos au bon moment vaut mieux que de gros pépins pour plus tard.
    Vous aurez l'occasion de faire d'autres escapades !!!

    Michel.

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  9. Bon bon bon,

    Ca a fait une bonne petite mise en jambes.

    Disons que c'était la répétition.
    Il ne reste qu'à préparer la prochaine :-)

    Bises et à bientot donc!

    Pierre

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