lundi 16 janvier 2017

Le Désert d'Atacama

Changement de décor !
Après Santiago et Valparaiso, paysages urbains par excellence, nous continuons vers le Nord. Destination le désert d’Atacama. Changements d’ambiance et de décor prévisibles.
Il y a environ 1500 km entre Santiago/Valparaiso et Antofagasta la ville du Chili à partir de laquelle nous bifurquerons vers l’Est pour repasser en Argentine. Avec une telle distance, comparable à un Madrid Dunkerque, nous nous attendons à quelques changements de climat ! On projette de faire le parcours en 3 étapes.

Première étape le 9 janvier, La Serena. 
Effectivement dès les premiers 100 km franchis, la végétation change : fini les vignobles et vergers, bonjour la steppe. Approchant de La Serena, 400 km plus au nord c’est toujours la même steppe qui occupe le paysage.






La Serena est une station balnéaire appréciée des gens de la capitale, combinée à un port minéralier ! On peut oublier la partie industrielle, en revanche la partie balnéaire est plutôt sympa : en ces temps de grandes vacances chiliennes, les rues piétonnes du centre sont ensoleillées et très animées. Et la ville a quelques jolis bâtiments.





L’étape suivante le 10 janvier nous mène à Caldera à côté de Copiapo. 
Cela fait aussi dans les 400 km. On dit de Copiapo que c’est l’entrée dans le désert d’Atacama. Et le paysage est devenu plus aride. Premières dunes.





Le pittoresque de cette étape à Caldera aura été notre hébergement : « Gringos B&B ».
Tenu par un belge (flamand, a-t-il tenu à préciser ! bienvenue les Français…), c’est l’assemblage d’une maison et de conteneurs. Notre chambre est l’un des conteneurs ; la maison abrite les salles de bains, la cuisine et le salon-salle à manger-garage ! Du coup pour le garage c’est très beau, mais salon et salle à manger sont moins bien lotis . . . Mais ce fut agréable avec deux autres voyageurs, un français et un finlandais.







Et le parcours vers le Nord se poursuit le 11 janvier : 520 km pour atteindre Antofagasta. 
Le désert devient vraiment désertique ! Plus de végétation : des dunes, des cailloux, des rochers… pas de pueblos où faire un arrêt pour se désaltérer ! Une pompe à essence à mi-parcours, ouf ! . . .


Et pour corser la journée des motards, un bon vent qui était de côté pendant la plus grande partie de la chevauchée, et la BM qui fait des caprices au démarrage. Il faut pousser ! Du coup lors des arrêts photos on ne coupe plus le moteur !
6 heures, non-stop (sauf pour les photos et le plein d’essence) : à l’arrivée les voyageurs sont bien amortis !






A Antofagasta JM trouve un atelier de mécanique spécialisé BM pour examiner sa moto le lendemain dans la matinée. Donc le 12, examen de la bête, reset de l’électronique, changement au passage du pneu arrière. C’est réglé, avec toutefois une petite réserve sur le « moteur » du démarreur qu’il faudra peut-être changer.





Et l’après-midi nous nous faisons un petit parcours de cette ville toute en longueur coincée entre la mer et la montagne. C'est vraiment le terminal pour toutes les mines de cuivre, fer, lithium,... qui sont en activité dans le désert d'Atacama. La voie de chemin de fer passe près de notre hospedaje et au premier passage nous avons cru à un tremblement de terre ! Christophe, notre jeune hôtelier est venu en toute urgence nous rassurer : ces trains passent assez régulièrement et il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, la maison tient bien !
Si à l'arrivée la part industrielle nous a donné une impression pas très agréable, on a découvert que le centre ville est assez joli.




Le 13 janvier en route pour San Pedro de Atacama. 300 km. A priori pas de difficulté, nous passons du niveau de la mer à 2000 m…
Quelques belles vues du désert nous confirme que nous sommes bien dans un des déserts les plus arides du monde. Et aussi un désert dont l'exploitation minière est impressionnante. 








Evidemment je ne peux m’empêcher de penser au désert libyque en Egypte, cher à mon cœur et qui tient une grande place dans mes souvenirs. 





Atacama quand même m’impressionne. Son relief très accidenté le distingue du désert libyque de sable d’Egypte. Ces deux vues Google le montre bien !😖









































Jean-Marc dans le prochain post racontera San Pedro et notre séjour.

3 commentaires:

  1. Dites donc les gars, ça se corse ! Evidemment, c'est typique (voire même "algo raro" !), impressionnant ...mais sans doute pas de tout repos ni pour vous ni pour les motos ! Prudence !

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  2. On aura tout vu ou presque.Et pourquoi pas un canot de survie dans le désert? Je lève mon verre à votre santé. On the road again. Cheers. Alain Dhotel

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